: Vidéo #MonEnvoyéSpécial répond aux internautes dans l'émission du 7 février
La diffusion du dernier numéro de #MonEnvoyéSpécial, consacré aux dessous de l’industrie du cuir, vous a fait réagir sur les réseaux sociaux. Guilaine Chenu et Françoise Joly ont répondu à plusieurs de vos questions sur le plateau.
Des messages indignés aux demandes de solutions alternatives au cuir, vous avez beaucoup réagi avec le hashtag #MonEnvoyeSpecial, sur Twitter @Envoye_Special et notre page Facebook, avant et pendant la diffusion de notre enquête “Cuir, les forçats de la mode”. Reprenant les mots d’un militant contre les méfaits de l’industrie du cuir au Bangladesh, l’un d’entre vous écrit ainsi sur Twitter :
"Les #consommateurs doivent savoir que le #cuir pas cher cause la mort de nombreuses personnes, ici, au Bangladesh" #monEnvoyéSpécial
— Laurence David (@Lauda72) 7 Février 2015
Les nombreuses tanneries de Dacca, la capitale du pays, sont en effet pointées du doigt pour leur utilisation de produits hautement toxiques, parfois manipulés par des enfants âgés de seulement 12 ans. Face à cette situation, l’un d’entre vous lance, sur Facebook : “On devrait interdire les importations du cuir.”
Or, à moins de fermer les frontières au cuir quel que soit le pays où il a été produit, cette solution pourrait sembler inefficace puisque, selon le ministère bangladais du Commerce, la France n’a reçu que 0,002% du cuir exporté par le pays entre juin 2013 et juin 2014. Un chiffre qui apparaît bien en deçà de la réalité pour une raison simple : le cuir confectionné au Bangladesh est en majorité exporté vers des pays comme la Chine, le Vietnam ou Taïwan pour être assemblé, puis finalement importé dans les pays occidentaux.
Renoncer au cuir ?
Si le manque de traçabilité du cuir rend donc difficile la restriction des importations, plusieurs d’entre vous préfèrent en appeler au boycott. Sur notre page Facebook, Alain Marchand s’insurge : “Moi, je me passerais de porter du cuir si c'est au détriment des gens et des animaux !” Et Jocelyne Emsheimer de confirmer : “Un scandale auquel tout un chacun peut mettre fin, il suffit de ne plus en acheter.”
Pour vous répondre, nous avons interrogé Martine Combemale, directrice de l’ONG Ressources humaines sans frontières. Plutôt que de suggérer le boycott, cette spécialiste du travail infantile cite l’exemple des “écoles du cacao”, en Côte d’Ivoire, qui permettent d’allier éducation et employabilité des jeunes. Comme pour conclure vos réactions, Oto Boto questionne sur Facebook : “Êtes vous prêts à ne plus porter le cuir ?”
La rédaction de #MonEnvoyéSpécial vous remercie pour vos commentaires et vous invite à voter dès maintenant pour le reportage que vous voulez voir dans l’émission du samedi 14 février. Après avoir voté, posez-nous des questions sur le reportage que vous avez choisi, en utilisant le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter et sur Facebook. Guilaine Chenu et Françoise Joly vous répondront directement à l’antenne.
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