: Vidéo "Quatre mois en Syrie ou deux ans en prison, quel est le plus dangereux ?"
Maître Xavier Nogueras défend ces jeunes Français de retour de Syrie au tribunal. Et devant les députés, il plaide pour limiter les séjours en prison des déçus du jihad.
Ils sont partis en Syrie seuls ou en famille. Croyant faire de l’humanitaire ou partir vivre en paix sous la loi islamique. Certains n’ont parfois même pas pu passer la frontière turque. Ils affirment tous n’avoir jamais tiré le moindre coup de feu. Faut-il mettre ces "repentis" en prison ? En particulier ceux qui sont rentrés volontairement, alors qu'ils risqueraient d’être en contact avec des individus encore plus radicalisés qu’eux et qui, peut-être, sont déjà passés à l’acte ?
Main tendue
Pour maître Xavier Nogueras, avocat au barreau de Paris qui défend ces déçus du jihad, c’est ce qu’il faut éviter à tout prix. C’est par "la main tendue" qu’on les maintiendra dans "la communauté des humains"… Il joue "les grands frères" et leur donne "ce qu’ils n’ont jamais eu : le dialogue". C’est, selon lui, un vecteur de déradicalisation plus efficace que la prison. Dans les locaux de l'Assemblée nationale, il s'adresse à des députés chargés de réfléchir à la question...
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