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"20h30 le dimanche" avec Anne Sinclair, Leïla Slimani et Caroline Fourest

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20h30 le dimanche
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Des personnalités se confient en direct à Laurent Delahousse dans "20h30 le dimanche" après le journal de 20 heures sur France 2 : entretien, rencontre(s), live musical... Ce dimanche 8 mars 2020, Journée internationale des femmes, la journaliste Anne Sinclair, l'écrivaine Leïla Slimani et l'essayiste Caroline Fourest.

Des personnalités se confient en direct à Laurent Delahousse dans "20h30 le dimanche" (Facebook, Twitter, #20h30LD) après le journal de 20 heures sur France 2 : entretien, rencontre(s) et aussi un live musical… Ce dimanche 8 mars 2020, trois femmes sur le plateau à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

> Anne Sinclair, journaliste, pour son livre La Rafle des notables (éd. Grasset), en librairie le 18 mars 2020 > En décembre 1941, les Allemands arrêtent 743 juifs français, chefs d’entreprise, avocats, écrivains, magistrats : une population privilégiée (d’où le surnom de "notables"). Ils y adjoignent 300 juifs étrangers déjà prisonniers à Drancy. Le grand-père paternel d’Anne Sinclair, Léonce, petit chef d’entreprise, est arrêté, interné à Compiègne et sauvé de la déportation car il est tombé très malade. Il est transféré, toujours détenu, à l’hôpital du Val-de-Grâce d’où sa femme réussit à le sortir. Ils se cacheront jusqu’à la Libération où il mourra à 63 ans des suites de son internement... Un récit très personnel et inédit où l’enquête personnelle et familiale rejoint l’enquête historique.

> Leïla Slimani, écrivaine, prix Goncourt 2016, qui publie son troisième roman Le Pays des autres (éd. Gallimard) > En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s’éprend d’Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l’armée française. Après la Libération, le couple s’installe au Maroc, à Meknès, ville de garnison et de colons. Tandis qu’Amine tente de mettre en valeur un domaine constitué de terres rocailleuses et ingrates, Mathilde se sent vite étouffée par le climat rigoriste du Maroc (...). Seule et isolée à la ferme avec ses deux enfants, elle souffre de la méfiance qu’elle inspire en tant qu’étrangère et du manque d’argent. Le travail acharné du couple portera-t-il ses fruits ?

> Caroline Fourest, essayiste, auteure de Génération offensée. De la police de la culture à la police de la pensée (éd. Grasset) > "C’est l’histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d’une cause, exige, menace, et fait plier (…). Selon l’origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée (...). La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d’interdire des expositions ou des pièces de théâtre… souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée."

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