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Vidéo "On est là pour apporter de la chaleur humaine" : au Maroc, Kenza s'est rendue dans sa région de cœur, ravagée par le séisme

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VIDEO. "On est là pour apporter de la chaleur humaine" : au Maroc, Kenza s'est rendue dans sa région de cœur, ravagée par le séisme
VIDEO. "On est là pour apporter de la chaleur humaine" : au Maroc, Kenza s'est rendue dans sa région de cœur, ravagée par le séisme VIDEO. "On est là pour apporter de la chaleur humaine" : au Maroc, Kenza s'est rendue dans sa région de cœur, ravagée par le séisme (13H15 LE SAMEDI / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
Kenza Fenjiro s’est rendue dans la région de son enfance, la vallée d’Ouirgane, dans le Haut Atlas, pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre qui a fait plus de 2 900 morts au Maroc. Les équipes de "13h15 le samedi" l'ont suivie à son arrivée, dans des villages presque totalement détruits par le séisme.

Kenza Fenjiro travaille sur la côte marocaine, dans l'hôtellerie. Plus jeune, elle habitait dans la belle vallée d’Ouirgane, dans le Haut Atlas, où son père a fondé un hôtel, La Roseraie, il y a cinquante ans. Cette magnifique région montagneuse du Maroc se situe à seulement trente kilomètres de l’épicentre du séisme qui a frappé le Maroc dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre 2023.

Très rapidement, Kenza décide de s'y rendre, pour "apporter du réconfort et de la chaleur humaine" aux sinistrés, qu'elle connaît tous ou presque. Les équipes de "13h15 le samedi" (X#13h15) l'ont suivie à travers les gravats qui jonchent désormais ces villes et villages reculés.

"Maman est morte, ma mère est partie"

Peu de temps après son arrivée dans la vallée d'Ouirgane, cette Marocaine retrouve des visages familiers. Parmi ceux-là, celui d'Omar, qui a travaillé pendant vingt-sept ans avec le père de Kenza. Ses premiers mots sont durs. "Maman est morte, ma mère est partie. La maison aussi a disparu, tout s'est effondré", confie-t-il, en larmes.

Malgré quelques blessures physiques, Omar et sa femme vont bien. Un miracle quand on découvre l'état de leur maison, désormais en ruines. "Les murs ont bougé et d'un coup, tout est tombé", explique Omar. "J'avais un mur de briques qui me bloquait la poitrine. Les gens, les enfants, tout le monde a tiré pour me sortir", poursuit-il. Des témoignages déchirants comme celui-ci, Kenza va en entendre plus d'un lors de son déplacement dans cette région où personne n'a été épargné.

Extrait de "Le village de Kenza", un reportage diffusé dans "13h15 le samedi" le 16 septembre 2023.

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