: Vidéo "A aucun moment son ADN n'a été caractérisé" : pour Omar Raddad, le combat pour l'innocence continue
Même si son avocat Jacques Vergès est mort en 2013, le combat pour l'innocence d'Omar Raddad continue. Le jardinier marocain, condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Ghislaine Marchal et gracié en 1996, a changé d'avocat et fait appel à Sylvie Noachovitch. Les portes sur lesquelles figurent les inscriptions "Omar m'a tuer" et "Omar m'a t" sont de nouveau au centre de l'affaire : en 2015, le procureur de Nice a accordé de nouvelles expertises. Quatre ADN différents ont été découverts. Pourtant, la justice n'a pas cherché à les identifier.
Maître Sylvie Noachovitch a demandé une expertise sur ces portes, pour faire parler ces traces inconnues. "Sur la porte de la chaufferie, on a des empreintes génétiques qui sont vraiment localisées : empreinte génétique inconnue 3 et empreinte génétique inconnue 4, sur le bas de la porte", explique Laurent Breniaux, expert en génétique.
Un ADN inconnu retrouvé sur les lettres ensanglantées
Selon la défense, quelqu'un d'autre a écrit avec le sang de Ghislaine Marchal. A ce sujet, Laurent Breniaux émet une hypothèse : "Sur cette trace de doigts de main qui est posée, est-ce qu'on n'a pas pu, par exemple, appuyer les doigts comme si on tenait la main de madame Marchal et appuyer nos doigts en même temps, en laissant l'ADN à côté ?"
Concernant une éventuelle présence de l'ADN d'Omar Raddad, le constat est clair. "A aucun moment, que ce soit sur la porte de la cave ou la porte de la chaufferie, l'empreinte génétique d'Omar Raddad n'a été caractérisée."
Extrait de la série "Omar Raddad, le dernier combat", diffusée dans "13h15 le dimanche" le 26 février 2023.
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