"13h15 le samedi". Le monde selon Chaplin
Au début des années cinquante, Charlie Chaplin est rejeté par les Etats-Unis, son pays d’adoption. A 62 ans, il s'installe en Suisse avec ses huit derniers enfants et son ultime épouse, Oona, âgée de 27 ans. Le manoir de Ban, une somptueuse demeure donnant sur le lac Léman, est devenu depuis 2016 le Chaplin's World, un musée dédié à l'un des plus grands artistes du XXe siècle.
Charles Spencer Chaplin, dit Charlie Chaplin, est mort en Suisse le 25 décembre 1977, à l’âge de 88 ans, reste toujours présent quarante ans après sa disparition. Il aura vécu les vingt-cinq dernières années de sa vie au manoir de Ban, en Suisse, une somptueuse propriété avec vue imprenable sur le lac Léman et les massifs alpins. Depuis 2016, la demeure familiale posée sur un parc de quatre hectares est devenue un musée. Chaplin's World propose au visiteur "une expérience de divertissement immersive et intemporelle à travers la vie et l'œuvre de l'un des plus grands artistes du XXe siècle".
Interdit de séjour aux Etats-Unis, son pays d’adoption, au début des années cinquante, le créateur du personnage Charlot, amer, s’installe à 62 ans dans ce havre de tranquillité avec ses huit derniers enfants et son ultime épouse Oona, âgée de 27 ans. Il a produit une œuvre immense, est devenu millionnaire, s'est marié quatre fois et eu onze enfants, mais que sait-on réellement de la vie riche et chaotique de cet homme, né à Londres dans la misère ?
"Il appartient au public"
Le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) a eu accès, grâce à la famille Chaplin, aux merveilleux films personnels tournés par sa femme. Trois de ses enfants et l’un de ses petits-fils ont accepté de livrer leurs confidences. Ils témoignent d’une époque où Charlie Chaplin travaillait beaucoup, tout en goûtant aux joies d’une vie de famille qu’il n’avait pas connue dans sa jeunesse.
Ce document de Karine Comazzi, Frédéric Capron, Patrice Brugère et Oktay Sengul fait découvrir ce manoir merveilleux, maison de famille de l’artiste emplie des souvenirs les plus chers, qui est donc devenu un musée ouvert à tous. Avec Chaplin's World, sa famille le rend ainsi au monde qu'il a tant ému et fait rire :"Souvent, je leur demandais de me tuer", témoigne une migrante qui s'est enfuie de"Chaplin ne nous appartient pas. Il appartient au public."
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