Transports : des trains de nuit de nouveau sur les rails

Après Nice et Lourdes, c’est un nouveau train de nuit, direction cette fois-ci Aurillac. Douze heures de trajet et un peu plus de 400 kilomètres. Une ligne censée désenclaver la région, et le gouvernement entend bien miser davantage sur les trains de nuit. Rien que sur ce tronçon, près de trois millions d’euros d’investissement annuel. Longtemps synonyme de ringard, le train de nuit est aujourd’hui plébiscité par de nombreux voyageurs, notamment parce qu’il se présente comme une alternative écologique à la voiture et à l’avion. 

Pas d’explosion du nombre de trains de nuit 

Mais pour convaincre définitivement les usagers, il va falloir investir : "On peut espérer voir le retour des trains de nuit mais de façon très progressive dans les années qui viennent. Ça ne sera pas une multiplication par deux ou trois des lignes d’ici deux-trois ans. Notamment parce qu’il n’y a pas de train, de matériel roulant pour faire ces trains de nuit", explique Patricia Pérennes, économiste spécialiste de transport ferroviaire.