Autonomie de la Corse : un accord trouvé entre le gouvernement et les élus locaux
Après un an et demi de discussions, un accord a été trouvé entre le ministre de l'Intérieur et les élus corses. Le texte prévoit un statut d'autonomie de l'île, au sein de la République. L'État conservera ses domaines régaliens : police, armée, justice. La collectivité de Corse pourra adapter les lois et les règlements existants aux spécificités de l'île, mais aussi voter des lois dans des domaines qui restent à définir.
Plusieurs lignes rouges fixées par Emmanuel Macron
Emmanuel Macron avait fixé des lignes rouges à respecter pour cette autonomie. La notion de "peuple corse" n'est pas écrite, mais celle de "communauté culturelle" est présente. Il n'y a pas non plus de langue corse officielle et pas de statut de résident. Il reste encore plusieurs étapes avant une possible autonomie de l'île. L'Assemblée de Corse doit la voter, tout comme l'Assemblée nationale et le Sénat, puis le Congrès. Enfin, une consultation des Corses est nécessaire. Pour l'instant, Les Républicains refusent l'autonomie de l'île. Le gouvernement espère l'adoption de la réforme d'ici à la fin de l'année 2024.
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