L’Ocean Viking fait route vers Toulon où il devrait accoster, vendredi 11 novembre à 8 heures. Le résultat d’un bras de fer avec l’Italie qui refuse d’accueillir le navire humanitaire avec, à son bord, 230 migrants. La France décide donc de le faire à sa place. "La situation humanitaire à bord du navire Ocean Viking appelle une action désormais immédiate. Chaque heure supplémentaire de navigation fait courir des risques très importants pour la vie de certains de ses passagers", a fait savoir Gérald Darmanin, à la sortie du Conseil des ministres.
La Corse et Marseille s’étaient porté volontaires
Pour l’association qui s’occupe de ce bateau, c’est un soulagement teinté d’amertume. "C’est inédit, on n’a jamais dû attendre aussi longtemps pour qu’un port sûr soit désigné. C’est extrêmement loin de la zone de sauvetage et on n’est pas du tout dans le cadre du droit maritime", regrette Sophie Beau, directrice générale de SOS Méditerranée. La Corse et le maire socialiste de Marseille avaient annoncé être prêts à recevoir le bateau, mais le gouvernement a opté pour la base militaire de Toulon. L’exécutif assure que les migrants qui ne sont pas éligibles au droit d’asile seront renvoyés rapidement. Les autres seront répartis essentiellement entre la France et l’Allemagne.
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