Une pancarte pour faire bouger les choses. Pas de professeur principal depuis la rentrée et pas de remplaçant ; ces lycéens s'inquiètent pour leur examen de fin d'année. Le problème n'est pas nouveau, mais trop fréquent et pointé du doigt mercredi 4 octobre par la Cour des comptes. À Jeunmont, dans le Nord, même punition pour ce collégien : pas de cours de maths depuis la rentrée et pas de remplaçant.Des plaintes pour faire réagir l'ÉtatDes absences d'enseignants courtes ou longues, mais toujours pénalisantes pour les élèves. Au point que certains parents décident de porter plainte contre le ministère. Il y a deux ans, leur fils a perdu 96 heures de cours. Jean-Philippe et Carole Bollérot ne se sont pas laissés faire. En juillet dernier, ils gagnent : l'État leur doit un euro symbolique par heure de cours non assurée, mais ce n'est pas l'essentiel pour eux, qui veulent du gouvernement une réelle réaction. De son côté, le ministère de l'Éducation nationale déclare avoir engagé des réformes dans le sens de ce que préconise la Cour des comptes.