Crise énergétique : en Gironde, le cabaret "L'Ange Bleu" à l'heure de la sobriété
Depuis plus de 20 ans, la scène de "L'Ange Bleu" brille de mille feux. Ce cabaret situé à 20 minutes de Bordeaux (Gironde) propose plusieurs fois par semaine des dîners-spectacles. En cuisine, c'est l'effervescence. C'est aussi pour les artistes l'heure du grand show, sous une pluie de lumières. Mais en avril dernier, le directeur, Alexandre Duvollet, a eu une mauvaise surprise en voyant le prix du kilowattheure (KWh) grimper de sept à 18 centimes d'euro. "J'ai eu un surcoût d'au moins 25 000 euros d'électricité", explique-t-il.
L'électricité essentielle en régie et en cuisine
En cuisine, le chef Loïc Reaud a besoin de cinq fours pour préparer plus de 1 000 repas, les soirs de spectacle. Et en régie, l'électricité, c'est aussi essentiel. 250 mètres carrés de scène doivent être éclairés. Pour moins consommer, les 170 projecteurs ont été remplacés par des LED. L'éclairage extérieur a également été réduit. Alexandre Duvollet compte aussi investir 700 000 euros pour poser 3 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur son grand parking. Tous les espaces culturels sont concernés par la crise énergétique, y compris les cinémas.
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