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Mal-logement : témoignage d'Elodie, en réinsertion après avoir vécu à la rue

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Mal-logement : témoignage d'Elodie, en réinsertion après avoir vécu a la rue
Article rédigé par France 3 - L. Legendre-Trousset, C.-M. Denis, O. Pergament
France Télévisions
Les résultats du rapport annuel de la fondation Abbé Pierre, qui viennent d'être dévoilés, révèlent que le mal-logement touche d'abord les femmes. Elodie Fournis, 34 ans, tente de s'en sortir après avoir vécu à la rue. Elle se forme aux métiers du bâtiment, pour un jour avoir un emploi stable, la clé pour accéder à un logement. Témoignage.

Depuis neuf mois, Elodie Fournis, salariée en insertion et bénéficiaire de l'association "Les Compagnons du Marais", se forme aux métiers du bâtiment, après avoir vécu à la rue. "C'est le tremplin qui va m'amener à une vie normale", dit-elle. Après deux années à dormir chez des amis, dans des squats ou dehors, elle retape aujourd'hui une maison qui deviendra une pension de famille, pour des mères et leurs enfants en difficulté. Une fierté.

L'accès au logement particulièrement difficile pour les femmes 

L'association l'accompagne vers l'emploi et lui fournit un toit dans une résidence sociale. Le studio d'une vingtaine de mètres carrés lui coûte, avec les charges, 450 euros par mois. Pour les précaires et encore plus pour ces femmes, l'accès au logement reste particulièrement difficile. Pour rassurer les propriétaires, la structure propose à certains résidents des dispositifs adaptés. "On se porte garants pour les loyers. Automatiquement, ça sécurise", explique Stéphane Ewin, accompagnateur socio-professionnel au sein de l'association "Les Compagnons du Marais". 

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