Des copies dans les règles de l'art
Les oeuvres d'art se retrouvent reproduites sous toutes les formes avec un business florissant : celui des produits dérivés. Le musée du Louvre accueille chaque année 10 millions de visiteurs et quatre touristes sur cinq repartent avec un souvenir.
"La Renommée du roi" Place de la Concorde, une reproduction ; Louis XIV, dans la cour du Louvre, encore une reproduction. À côté de ces copies monumentales qui se substituent aux originaux trop abîmés, il y a tout un tas de statuettes ou de produits dérivés. Ainsi, la dentellière de Vermeer se transforme en coussin, et la Laitière se convertit en boite à café.
La RMN
Ces reproductions-là constituent un double enjeu économique et culturel pour les musées, pour mieux compléter leurs ressources et mieux diffuser l'art. Qui gère ce commerce de la reproduction, et est-il soumis à des règles? C'est la RMN, la Réunion des Musées Nationaux qui maîtrise l'art de la reproduction. Nous voici dans ses ateliers aux portes de Paris. Depuis plus de 100 ans, des artistes réalisent des moulages à partir des oeuvres originales. Grâce à ces copies, tous supports confondus, la RMN encaisse plus de 5 millions d'euros par an, redistribués ensuite aux Musées nationaux.
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