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Prix de l'essence : station-service low-cost

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Article rédigé par franceinfo
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La société britannique s'est déjà décomplexée sur ces questions. A tel point que ce soir, un vrai mariage gay sera célébré et filmé sous forme d'une comédie musicale. Diffusion lundi devant des millions de téléspectateurs.

L.Delahousse: Question conso de ce samedi: la guerre des prix de l'essence à la pompe se poursuit. Les grandes surfaces avaient lancé des station-service Iow-cost. Les grandes marques ont décidé de réagir. Elles ont désormais leurs propres réseaux a bas prix.

Une grande enseigne, mais des prix cassés. Etonnant, mais pas pour ces clients avisés. Et c'est ici.

Il peut y avoir jusqu'à 0,10 euro de moins par litre.

Des prix inférieurs pratiqués par cette station classique de la même enseigne, à peine 10 km plus loin: 0,10 euro de différence. Pourquoi baisser les prix dans certaines stations? Retour dans les années 60. Pour attirer la clientèle, les supermarchés se lancent dans la vente de carburant. Les prix sont alléchants. Les consommateurs sont séduits. Peu à peu, ils désertent les réseaux traditionnels au profit des grandes surfaces qui ont vu leurs parts de marché exploser. Entre-temps, elles sont passées de 12 à 62 %. Du côté des distributeurs classiques, les ventes se sont effondrées. Pour reconquérir les clients, une seule solution: la guerre des prix.

P.Brès: On a voulu avoir une politique de prix agressive et attrayante.

Les prix sont alignés sur ceux des grandes surfaces. Pour être rentables, elles doivent vendre 3 fois plus de carburant qu'une station classique. Conséquence: on en trouve exclusivement dans les zones très fréquentées. En France, il y en a 900 au total. Un succès, selon les groupes pétroliers qui, pour la 1re fois depuis 30 ans, grignotent des parts de marché. Mais pour les consommateurs, les prix bas impliquent quelques sacrifices. Ici, il n'y a plus de personnel. Tout est automatisé.

Je préférerais payer quelques centimes de plus et avoir quelqu'un devant moi.

J'ai connu ici avec des boutiques, et c'était mieux.

Les grandes surfaces, de leur côté, souhaitent répondre mais assurent que cette concurrence ne les effraie pas. Pour les indépendants, c'est une menace de plus. Dans le nord, cet homme fournit de l'essence à tout le village depuis plus de 20 ans et il est résigné aujourd'hui.

On n'arrive plus à avoir le SMIC. Avant, on vivait décemment.

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