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Pompiers : une crise de vocation ?

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Article rédigé par franceinfo
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Des hommes qui souffrent d'un manque de reconnaissance, dîndemnisations jugées trop faibles et qui sont pourtant confrontés à une violence de plus en plus importante. Voici quelques témoignages.

Le planning est charge dans cette caserne du Nord car il est difficile de concilier son engagement et son travail.

Je me suis levé à 2h, j'ai commencé à 3h. De 14h à 18h, j'entraîne les jeunes.

Ils sont tous volontaires. Un don qui se transmet de père en fils.

J'aimais bien ce que faisait mon père. Ça m'a encouragé.

Il t'a emmené dans le camion quand tu étais petit.

Oui.

8 sapeurs pompiers sur 10 sont des volontaires. Les effectifs chutent, 12.000 de moins qu'il y a 9 ans. Manque de reconnaissance, fermeture des centres de secours, problème de logement sans parler de la vie de caserne à consilier avec celle de l'entreprise.

Après une intervention, on peut être fatigué. On ne veut pas d'accident sur le lieu de travail. Il peut arriver en retard. C'est un manque de productivité. Parfois on leur demande de renoncer à leur service citoyen pour avoir une embauche.

Pour les femmes, c'est encore plus complique, elles ne sont que 13%.

Physiquement on est une femme dans un monde d'homme. Il n'y a pas de différence. On fait le même boulot que les hommes. Le matériel peut être lourd et psychologiquement certaines interventions sont marquantes.

La reconnaissance ils la trouvent auprès des victimes secourues.

Quand on revoit une victime qui nous dit "merci", c'est notre retour, ce qu'il y a de plus beau.

Un "merci" qui ne suffit plus.

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