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Woerth/Bettencourt : "nous ne céderons pas", affirme Fillon

Le Premier ministre est une nouvelle fois monté au créneau, à la mi-journée, pour défendre le ministre du Travail mis en cause dans l'affaire Bettencourt et dénoncer {"la rumeur"}. François Fillon a répondu à ceux qui réclament un remaniement gouvernement : pas question de {"céder aux intimidations et aux humeurs du jour"}.
Article rédigé par franceinfo
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"Je défends l'honneur d'Eric Woerth". Lors d'une déclaration aux parlementaires de la majorité, en présence de plusieurs
ministres, François Fillon a une nouvelle réaffirmé le soutien du gouvernement au ministre du Travail. "Aujourd'hui, nous sommes face à un adversaire insaisissable et sournois,
qui a pour nom la rumeur, le soupçon, le procès d'intention".

Le Premier ministre assure ne pas se détourner de sa mission : "Nous n'ajouterons pas à la crise économique et financière une crise
politique. Je ne laisserai pas le gouvernement de la France se faire désarçonner par les premiers imprécateurs venus, eux qui ont totalement oublié que l'innocence se présume et que la culpabilité se prouve".

Pas de remaniement anticipé

Ces derniers jours, de nombreux membres de la majorité - Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Lionnel Luca - ont demandé un remaniement politique rapide, sans attendre celui prévu en octobre. Pas question, répond François Fillon : "Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement, c'est la sécurisation de notre régime par répartition et c'est le rétablissement de nos comptes publics".

Nicolas Sarkozy est "maître de son calendrier", "maître de ses choix parce qu'il incarne l'autorité de la République et cette autorité exige de ne pas céder aux intimidations et aux humeurs du jour".

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