Villepin se place "dans la perspective des échéances de 2012"
Dominique de Villepin a annoncé qu'il laissait la présidence de son parti République solidaire (RS) pour se consacrer à "une politique de rassemblement national", lundi, jour où le parquet général a décidé de ne pas se pourvoir en cassation.
Cette décision relative à l'affaire des faux listings de la société Clearstream rend définitive la relaxe de l'ancien premier Ministre.
Des intentions mais pas de confirmation de sa candidature
"Dominique de Villepin a exprimé sa volonté de se consacrer pleinement à la définition d'une politique de rassemblement national pour faire face aux défis inédits qu'affronte la France" et il a décidé "de se placer en dehors de toute responsabilité partisane", est-il écrit dans un communiqué de sa formation RS, qu'il a lancée le 19 juin 2010.
"Ainsi s'engage une nouvelle étape pour Dominique de Villepin et République Solidaire dans la perspective des échéances de 2012", est-il ajouté dans le communiqué, qui met par ailleurs en avant un programme qui tient en cinq points : "la dette, l'emploi, la compétitivité de notre économie, l'efficacité de notre système scolaire et universitaire, la garantie de la sécurité des personnes."
L'ancien premier ministre n'a cependant pas, à ce jour, annoncé officiellement sa candidature pour la présidentielle de 2012.
Voir l'interview de Dominique de Villepin sur BFMTV du 20 septembre:
L'avenir de République Solidaire (RS)
M. de Villepin a demandé à Jean-Pierre Grand, l'un des derniers parlementaires qui le soutient, de devenir président de République solidaire et à un autre député, Marc Bernier, de remplacer Mme Girardin au poste de secrétaire général de ce mouvement. Cette dernière devrait suivre Dominique de Villepin "pour constituer une équipe destinée à mettre en oeuvre, dans les mois à venir, une telle démarche pour notre pays" (de politique de rassemblement national, ndlr)
Le départ de l'ex-ministre chiraquienne était demandé par des cadres de RS, écrivait Le Parisien lundi. "Ce n'est pas vrai", a réagi Jean-Pierre Grand. "Elle est contestée par trois personnes dans Paris qui ne sont dans aucune instance du parti. C'est malveillant", a-t-il ajouté.
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