: Vidéo "Nous prenons les accusations de Céline Quatennens au sérieux", assure la députée LFI Danièle Obono
"Oui, (...) nous avons entendu les accusations faites par Céline Quatennens et nous les prenons au sérieux", a expliqué vendredi 25 novembre la député Danièle Obono, deux jours après que l'épouse du député LFI a dénoncé des "violences physiques et morales" dans un communiqué. "C'est pour ça que nous avons acté qu'il fallait attendre la fin de la procédure judiciaire pour décider politiquement des suites à donner au sein de notre groupe" à l'Assemblée, a encore ajouté Danièle Obono. En attendant, "Adrien Quatennens ne participe pas au groupe de La France insoumise" à l'Assemblée, a-t-elle encore précisé.
Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé son épouse, fait l'objet d'une enquête pour violences conjugales, ouverte par le parquet de Lille à la suite d'une première main courante de sa compagne, révélée par Le Canard enchaîné le 13 septembre. Selon le couple, qui réagit alors dans un communiqué commun, la main courante a été déposée après une "dispute" ayant eu lieu à la fin de l'été 2021, au cours de laquelle Céline Quatennens avait annoncé à son époux sa volonté de divorcer.
Le député LFI convoqué le 13 décembre à Lille
Mais mercredi, Céline Quatennens, l'épouse du député du Nord, a dénoncé des "colères", des "crises" et "des violences physiques et morales" de la part de l'élu insoumis depuis "plusieurs années", réfutant tout "contexte d'agressivité mutuelle". "Au cours de ces dernières années, j'ai voulu le divorce à trois reprises, à chaque fois sous la pression je suis revenue en arrière", assure Céline Quatennens dans un communiqué transmis à l'AFP.
Dans la foulée, Me Jade Dousselin, l'avocate du député, a dénoncé dans un communiqué des "accusations mensongères". "Ces déclarations interviennent dans le cadre de négociations tendues à l'occasion de son divorce et de désaccords sur les modalités financières et la garde de leur enfant", explique-t-elle. "La plupart des accusations n'ont pas été retenues contre lui", souligne-t-elle encore, alors qu'Adrien Quatennens est convoqué à Lille le 13 décembre dans le cadre d'une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, parfois dite "plaider-coupable").
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