Vidéo 13h15. Les Verbatims : la primaire de la droite et du centre avec "Jean-François Copé" et "Alain Juppé"

Jean-François Copé : "Ça confirme ce que je disais depuis le début. On a voulu dire que c'était l'affaire Bygmalion, puis l'affaire Copé… le coupable idéal. Au final, cela se transforme en affaire Sarkozy et l'affaire de ses comptes de campagne qui ont explosé. Tu vois, il faut toujours faire confiance à la justice." Alain Juppé : "Tu as vu ce qu'a dit Sarkozy hier ? 'Je suis débarrassé de l'affaire Bygmalion, l'horizon s'éclaircit'…" J.-F. C. : "Il est gonflé. Et pour NKM, t'as entendu ? Il a dit que cela allait conforter le statut d'archifavori de Juppé." A. J. : "Elle n'a pas tort…"

Non, ce ne sont pas les vrais Jean-François Copé et Alain Juppé qui qui parlent dans ce dialogue, mais les comédiens Jean-David Stepler et Geoffroy Boutan. Oui, les phrases prononcées dans cette reconstitution ont été vérifiées auprès de plusieurs sources… Comme toutes celles interprétées dans les scènes incluses dans le reportage du magazine "13h15 le dimanche" du 28 février.

Faire vivre la coulisse

Comment les politiques se parlent-ils hors champ ? Avec "Les Verbatims", la rédaction de "13h15" inaugure une nouvelle façon de mettre en images ce qu'ils se disent entre eux à l'abri des micros. Et ceci grâce à de petites fictions incluses dans un vrai reportage. "Les propos tenus par les politiques hors des caméras sont surtout utilisés par les journalistes de presse écrite", explique le journaliste Stéphane Dépinoy.

"Les téléspectateurs aimeraient bien pouvoir regarder par le trou de la serrure… Nous essayons de faire vivre la coulisse en n'inventant pas et en recoupant les propos tenus par les intervenants. On donne à voir ce qui s'est passé à l'abri des caméras et s'est dit entre des candidats. On essaie de faire vivre une coulisse qui est difficilement exploitable par la télévision", précise-t-il.

> A venir, Les Verbatims / Chapitre II : la non-primaire à gauche.