"Vérité, simplicité" et "démocratie" : les trois "révolutions" que promet Bayrou pour 2012
Plus que jamais, François Bayrou se présente comme le seul candidat crédible du centre, parce que le seul indépendant. Et même comme la seule alternative face à un Nicolas Sarkozy qui n’a "pas réussi à rassembler et donc à réformer", et à une "gauche des illusions" (lire notre article ci-dessous).
Dans un discours de clôture des Universités de rentrée du MoDem prononcé à Hyères (Var), le leader centriste s’est employé à dénoncer, une par une, les dérives du gouvernement : affaire Bettencourt, dossier des Roms, remboursements à Bernard Tapie. "L’été meurtrier", selon François Bayrou qui stigmatise un "déblocomètre qui marche à plein tube".
_ "On a le droit à un gouvernement équitable qui considère que les riches doivent assurer leur part de la solidarité, qui croit à autre chose qu'à la puissance des plus gros, au culte de l'arrogance et de l'argent", a-t-il martelé.
"Trois révolutions"
L’Elysée dans le viseur, François Bayrou a pointé, devant quelque 600 militants, "trois révolutions" aujourd’hui nécessaires pour "changer la conception et la perception de la vie politique française (…) En premier lieu, il faut de la vérité", analyse le président du MoDem.
"Il faut aussi de la simplicité : les grandes entreprises sont toujours simples, compréhensibles" pour que "les peuples les entendent et y adhèrent". Et François Bayrou de citer deux chantiers prioritaires : "éduquer les enfants" et "reconquérir la production pour la relocaliser si possible en France".
Enfin, François Bayrou dit vouloir "réconcilier la République avec la démocratie", promettant de "reconstruire" une "fonction présidentielle" qu'il se voit bien occuper en 2012.
Gilles Halais, avec agences
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