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Valls tente de regagner du crédit auprès des socialistes

Le Premier ministre voudrait que les candidats du PS aux élections régionales soient aussi fiers de lui que du Président.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls, ici à la Fête de la rose dans la Drôme en septembre © MaxPPP)

Seulement six têtes de listes sur les treize ont répondu à l’invitation de Manuel Valls mardi en fin d’après-midi au siège du Parti socialiste à Paris. Objet de la réunion : une mise au point du chef du gouvernement qu’il a résumée d’une phrase : "Il n’y a pas un bon Président qui prendrait de bonnes mesures sur la sécurité et un mauvais gouvernement qui prendrait de mauvaises mesures sur l’économie."

En clair, si vous êtes fiers de François Hollande dans ses habits de chef de guerre, soyez-le aussi du gouvernement dans son rôle de réformateur. Mines interloquées dans l’assistance, certains regrettaient presque d’avoir fait le déplacement. D’autant que malgré les consignes, ils tentent tous de faire campagne. D’ailleurs, certains ont envoyé des textos d’excuses : pas le temps de venir, pour cause d’interviews et de meetings. La candidate en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Carole Delga, a elle prudemment terminé son message par "je soutiens pleinement l’action du gouvernement et de Manuel !"

Et ceux qui avaient pris la peine de venir, Claude Bartolone pour l’Ile-de-France, Pierre de Saintignon pour le Nord-Pas-de-Calais/Picardie, Christophe Clergeau pour les Pays de la Loire, François Bonneau pour le Centre-Val de Loire, Jean-Jacques Queyranne pour Auvergne-Rhône-Alpes et Emmanuelle de Gentili pour la Corse en ont eu pour leur argent. Avec une de ses formules solennelles et martiales, Manuel Valls leur a lancé : "Soyez dignes et à la hauteur de la période !"

Décidément, ils n’ont pas perdu leur temps.

Une info du zapping politique de France Info diffusé du lundi au vendredi à 8h23 et 10h10.

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