Programme d'Emmanuel Macron : Othman Nasrou, porte-parole de Valérie Pécresse dénonce "un candidat de la contrefaçon"
Le vice-président de la région Île-de-France estime que le chef de l'Etat a "copié" le programme de la candidate LR "sur le nucléaire, sur le RSA, sur la réforme des retraites, sur l'autonomie des universités".
Emmanuel Macron est "un candidat de la contrefaçon", a réagi jeudi 17 mars sur franceinfo Othman Nasrou, vice-président de la région Ile-de-France, porte-parole de Valérie Pécresse, alors que le président-candidat Emmanuel Macron a présenté son programme en vue de l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Le président de la République a "repris un certain nombre de propositions concrètes de Valérie Pécresse", affirme Othman Nasrou, et a "peu d'imagination". Il estime que le chef de l'Etat a "copié" le programme de la candidate LR "sur le nucléaire, sur le RSA, sur la réforme des retraites, sur l'autonomie des universités", des sujets "déjà annoncés par Valérie Pécresse et sur lesquels il a fait l'inverse durant cinq ans". "Comment le croire aujourd'hui quand il va sur ce terrain-là ?", s'interroge le porte-parole de la candidate.
Un "manque de courage" sur les réformes
Othman Nasrou dénonce par ailleurs "le débauchage individuel" effectué par Emmanuel Macron sur les personnalités de droite et "la contrefaçon sur le plan des annonces". Selon lui, "c'est la marque de fabrique d'Emmanuel Macron. Mais cela ne fait pas une politique".
"A-t-il fait une seule réforme majeure dans ce quinquennat ?", interroge Othman Nasrou. "Réforme des retraites, non. Réforme de l'État, non. Réforme territoriale, non. Réforme institutionnelle, non plus. Réforme des universités, non", égrène le porte-parole de Valérie Pécresse. "Tout ce qu'il nous dit aujourd'hui, il n'a pas avancé dessus pendant cinq ans. Les réformes courageuses dont le pays a besoin il n'a pas eu le courage de les faire durant cinq années." Le vice-président de la région Île-de-France estime donc qu'on "ne peut pas lui faire confiance pour mener ces réformes dans le quinquennat à venir".
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