Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse promet "la victoire" pour son premier grand discours de campagne
Elle s'est exprimée à la Mutualité où elle a réuni les cadres du parti. Le grand meeting initialement prévu porte de Versailles avait dû être annulé en raison de la reprise épidémique.
La "victoire" en ligne de mire. Au terme d'une semaine consacrée à consolider l'unité de sa famille politique, Valérie Pécresse tenait samedi 11 décembre son premier grand discours de campagne, avec un projet "radical" mêlant ordre, liberté et "fierté française". "Il y a quelques semaines, on nous disait enterrés, divisés, perdus. Mais nous sommes de retour, en ordre de bataille, pour la victoire", a lancé la candidate LR à la présidentielle, qui bénéficie de bons sondages ces derniers jours.
Valérie Pécresse a salué dans un hommage appuyé ses anciens rivaux à la primaire Eric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Philippe Juvin, à qui elle a rendu visite l'un après l'autre cette semaine. Selon elle, ils "ont fait des choix d'hommes d'Etat" en la soutenant avec "panache, loyauté et amitié". La candidate a d'ailleurs déjà intégré dans son équipe de campagne des proches des ses anciens concurrents, annonce Le Figaro.
Ni "immobilisme", ni "extrémisme"
"Mon projet est radical car la situation l'exige", a ajouté Valérie Pécresse, qui se présente comme "gaulliste, libérale et sociale". Elle tenait son discours à la Mutualité où elle a réuni le matin les cadres du parti. Le grand meeting initialement prévu porte de Versailles avait dû être annulé en raison du Covid.
Dans son discours, Valérie Pécresse a assuré qu'"il n'est pas question de laisser l'avenir de la France entre les mains de l'immobilisme" d'Emmanuel Macron, qui "a si peu réformé et tant dépensé". Ni "de l'extrémisme qui se nourrit de nos problèmes sans vouloir ni pouvoir les résoudre", a-t-elle ajouté en allusion aux candidats d'extrême droite Eric Zemmour ou Marine Le Pen.
Se fixant pour objectif de "redresser la France en cinq ans et d'ici 10 ans en faire la première puissance européenne", elle a lancé les grandes lignes de son programme en plaidant pour la "liberté". "Nous laisserons aux entreprises le pouvoir de sortir des 35 heures" et "nous nous battrons pour que le travail paye davantage", a-t-elle assuré, plaidant pour porter l'âge de la retraite à 65 ans et alléger la taxation des successions.
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