Valérie Pécresse, invitée de Radio France Politique
[null,null]
Radio France Politique Valérie Pécresse
L'émission commence par l'éditorial de Marie-Eve Malouines, chef du service politique de France Info. Un éditorial en forme de portrait dans lequel on apprend qu'il n'est sans doute "pas facile de porter la parole d'un exécutif aussi silencieux." Ensuite Valérie Pécresse reprend à propos de la primaire socialiste, la ministre qualifie le projet socialiste de "projet d'aveuglement, un projet réactionnaire" . Elle ajoute, quand on lui demande quel candidat elle préfèrerait voir face au candidat de l'UMP : "Permettez-moi de ne pas choisir entre la gauche molle et la gauche sectaire." Visiblement enthousiaste à propos de ce principe de désignation de candidat, Valérie Pécresse pense que l'UMP "n'échappera pas aux primaires" en 2017 et qu'il "faudra tirer des leçons du processus" mis en place par le PS.
Deuxième séquence dans l'émission, la crise et la réaction du gouvernement. La porte-parole défend le bilan de quatre ans et demi de présidence Sarkozy, ajoutant à l'adresse du locataire de Matignon : "On se souviendra des années Fillon comme des années de courage politique", citant à l'envie les réformes du entreprises depuis 2007. Parmi celles-ci, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, la politique rigoureuse en terme de budget ajoutant qu'il "n'y a pas d'autre choix que le désendettement et la réduction du déficit public". Un déficit public qui a explosé sous la présidence de Nicolas Sarkozy mais qui serait dû à la crise, selon Valérie Pécresse. Sur le thème du sérieux et de la rigueur, elle assure que le gouvernement va "continuer à supprimer 30.000 postes dans l'Éducation nationale l'année prochaine". Garder le cap donc, mais surtout, surtout, ne pas parler de "politique de rigueur". Pour la ministre du Budget il s'agit simplement "d'un budget d'effort."
Séquence "vu d'ici" avec Jean-François Maison de France Bleu 107.1, sur le cumul des fonctions de Valérie Pécresse. Elle est conseiller général d'Île-de-France, ministre du Budget et porte parole du gouvernement. Elle explique que pour elle ses différents mandats sont indispensables pour la bonne compréhension "du terrain", sans pour autant expliquer s'il lui est facile de concilier ces missions. Pendant la dernière séquence, celle des questions des internautes, la porte-parole martèle que le "président de la République est dans l'action" et non dans la préparation de sa campagne de réélection. Ça va sans dire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.