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Un ralliement de Christine Boutin à François Bayrou ? "Une blague" pour le MoDem

L'annonce d'un éventuel ralliement de la candidate du Parti chrétien démocrate, Christine Boutin, à François Bayrou pour la présidentielle est une "blague", a estimé, samedi 7 janvier, le député européen du MoDem, Jean-Luc Bennahmias.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Luc Bennahmias (G) et François Bayrou, le 27 mai 2009, à Aix-en-Provence. (GERARD JULIEN / AFP)

L'annonce d'un éventuel ralliement de la candidate du Parti chrétien démocrate, Christine Boutin, à François Bayrou pour la présidentielle est une "blague", a estimé, samedi 7 janvier, le député européen du MoDem, Jean-Luc Bennahmias.

La présidente du Parti chrétien démocrate, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, a envisagé, vendredi 6 janvier, de soutenir le candidat du MoDem à la présidentielle, François Bayrou, si elle n'obtenait ses 500 parrainages d'élus. Le MoDem dit avoir pris la proposition avec "humour"

"Nous avons quelques points communs avec Christine Boutin, notamment sur les prisons ou encore à propos de l'exclusion mais il y a des sujets sur lesquels nous sommes en total désaccord", a réagi, samedi, le député européen, Jean-Luc Bennahmias (MoDem) dans un entretien accordé au site du Journal du dimanche. Il cite notamment le droit des homosexuels et l'interruption volontaire de grossesse

"Elle ne ralliera pas François Bayrou"

Christine Boutin, ajoute-t-il, a une position "extrêmement réactionnaire sur certains sujets de société". Selon lui, "elle ne ralliera pas François Bayrou". "D'elle même, elle expliquera qu'il y a de la distance entre eux et fera demi-tour", a-t-il conclu laissant entendre "peut-être qu'elle choisira un autre cheval plus tard".

Le mois dernier, Mme Boutin avait menacé de "lâcher une bombe atomique dans la campagne de Nicolas Sarkozy" si elle n'obtenait pas ses signatures.

"Pas complètement ridicule", pour Christine Boutin

En présentant ses voeux à son QG de campagne, samedi 7 janvier, à Levallois Perret, la candidate du PCD a répété qu'elle ne pouvait "pas soutenir une personne qui ne renforce pas la démocratie" - visant implicitement M. Sarkozy qui n'est pas encore officiellement candidat. Elle a précisé avoir actuellement "163 parrainages" d'élus alors que 500 sont requis pour pouvoir participer à l'élection présidentielle.

La candidate du PCD a réaffirmé avoir "des points de convergence évidents" avec M. Bayrou, même si elle a "des reproches" à lui faire. Il ne serait donc, selon elle, "pas complètement ridicule que d'imaginer", un tel rapprochement.

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