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Un an après : François Hollande conteste sa "prétendue indécision"

Devant des journalistes d'agence de presse reçus il y a une dizaine de jours, le président de la République a défendu son action au cours de ces douze derniers mois. Et il a répondu aux critiques, notamment sur ce qu'il appelle sa "prétendue indécision". Demain journée spéciale sur France Info sur le premier anniversaire de l'élection de François Hollande à la présidence de la République.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

"S'il y a un reproche qui m'est apparu totalement inapproprié, c'est celui de ma prétendue indécision" affirme François Hollande.  "On peut critiquer mes décisions, penser que je fais fausse route, dire que je n'ai pas pris le bon cap mais s'il y a une chose dont je suis sûr c'est que, depuis un an, j'ai fait des choix majeurs pour la France ".

Et il cite le Pacte de compétitivité, la réforme du marché du travail et la ligne du "sérieux budgétaire " indispensable selon lui à la crédibilité de
la France.  Autrement dit : "En 10 mois, bien davantage qu'en 10 ans ! ".

Face aux critiques : "Ne jamais se laisser impressionner"

Et le président de la République ajoute qu'il n'est pas atteint par la multiplicité des critiques, et sa plongée dans les sondages :  "J'ai compris depuis longtemps que si je me laissais atteindre par les commentaires, je ne pourrais pas avancer. Comme candidat et comme dirigeant politique, j'avais déjà eu l'occasion de le vérifier. A les lire, je n'avais aucune chance de devenir président. Comme président, et je crois que ça a été vrai pour tous mes prédécesseurs quels qu'ils soient, je me suis fixé une ligne de conduite : ne jamais se laisser impressionner, suivre son chemin. Et faire en sorte qu'il soit le bon".    

Dans les propos cités par les agences de presse, aucune référence à la polémique actuelle sur l'Allemagne. Cette interview a été réalisée il y a dix jours.

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