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Primaire à droite avant la présidentielle de 2017 : Sarkozy répond à Juppé

Le candidat à la présidence de l'UMP souhaite que ce scrutin soit "ouvert" à tous les sympathisants de droite et "organisé et contrôlé de la façon la plus consensuelle" en 2016.

Article rédigé par franceinfo
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L'ancien président Nicolas Sarkozy lors d'un meeting à Boulogne-Billancourt, (Hauts-de-Seine), le 25 novembre 2014. (MARTIN BUREAU / AFP)

"Je le redis : les primaires auront lieu, que personne n'en doute ou ne cherche à en faire un sujet de polémique". Dans un entretien au Figaro, mercredi 26 novembre, Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP, apporte des précisions sur son souhait d'organiser des primaires pour désigner le candidat de la droite avant la présidentielle de 2017.

Une primaire ouverte au plus grand nombre

Il les veut "pour 2016" et "elles seront ouvertes [à tous les sympathisants de droite], car des primaires qui ne seraient pas ouvertes se résumeraient à un vote interne". Il souhaite qu'elles soient "organisées et contrôlées de la façon la plus consensuelle. Elles ne seront soumises qu'à deux exigences : les candidats devront s'engager à en respecter le résultat, c'est-à-dire à soutenir le vainqueur ; les électeurs devront manifester leur adhésion à un corpus de valeurs partagé par la droite et le centre et leur volonté de l'alternance."

Lundi, Alain Juppé avait demandé des "clarifications" à la future direction sur une alliance avec le centre et le degré d'ouverture des primaires. Sur la primaire ouverte, "qui pourra voter et selon quelles modalités ? Le nouveau président de l'UMP devra dire ses intentions. Nous apprécierons alors si ses propositions sont acceptables ou pas", a écrit le maire de Bordeaux dans un billet publié sur son blog lundi.

Sarkozy n'aime pas les huées

Dans ce billet, il cherche à calmer le jeu après les huées essuyées samedi à Bordeaux au meeting de son rival, Nicolas Sarkozy. "Les campagnes électorales finissent toujours dans l'effervescence et l'énervement. On l'a vu samedi après-midi à Bordeaux. Il n'y a pas de quoi en faire tout un plat. Pour ma part, j'ai vu pire. Restons sereins."

Dans l'interview au Figaro, Nicolas Sarkozy ajoute qu'il "n'aime pas les huées, celles-ci pas davantage que celles qui m'ont visé dans le passé. Mais nous sommes en 2014. Le temps des militants godillots est révolu ! Nos adhérents et nos électeurs veulent exprimer ce qu'ils ressentent ; ils veulent se sentir libres de le dire. Je ne serai pas celui qui cherchera à les bâillonner."

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