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Affaire Morano : Sarkozy appelle "chacun" à "maîtriser son vocabulaire"

"Je ne laisserai pas caricaturer le projet des Républicains", a déclaré le président du parti.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, le 3 octobre 2015 à Saint-Etienne (Loire). (JEFF PACHOUD / AFP)

Nicolas Sarkozy ne veut plus de polémique. Le président du parti Les Républicains a appelé lors d'une réunion publique samedi 3 octobre à Saint-Etienne (Loire) "chacun" à "maîtriser son vocabulaire" quelques jours après la polémique lancée par Nadine Morano et ses propos controversés sur la "race blanche".

"Je ne laisserai pas caricaturer le projet des Républicains. C'est un projet pour tous les Français, quelle que soit leur couleur de peau, quel que soit leur statut, quelle que soit leur origine, quel que soit leur âge, quel que soit leur sexe, quels que soient les choix politiques qu'ils ont fait", a déclaré le président des Républicains, qui n'a pas cité le nom de la députée de Meurthe-et-Moselle dans son discours.

"Les petits déclarations (...) abstenez-vous"

Nicolas Sarkozy s'exprimait devant 900 militants, réunis à Saint-Etienne pour soutenir la liste conduite par Laurent Wauquiez en Auvergne et Rhône-Alpes pour les élections régionales de décembre prochain. "Les petites déclarations pour se faire plaisir, parler dans les journaux c'est possible à une condition : à l'arrivée, ça sert le combat politique collectif que l'on mène ou ça le dessert. Si ça le dessert abstenez vous", a-t-il ajouté, estimant que sa "tâche" était "souvent compliquée par la caricature de propos maladroits ou inappropriés".

"Ce qu'il faut, c'est que vous m'aidiez à convaincre tous que la publicité personnelle de quelques uns on en a plus qu'assez. On veut que l'équipe se mette au travail tous ensemble, unie avec la même ambition de redressement de la France", a lancé l'ancien président de la République.

Concernant les réfugiés qui meurent en Méditerranée, Sarkozy s'est dit "révulsé par la façon dont Madame Le Pen ose parler des ces être humains (...) il y a entre eux et nous une conception de l'humanité, du respect de la vie qui est irréconciliable. Et peu m'importe les conséquences politiques de ce que je dis". Le président des Républicains a enfin réitéré sa distinction entre "les réfugiés politiques et les réfugiés de guerre syriens qui ont vocation à retourner en Syrie à la minute où la guerre est terminée", ajoutant que "les Chrétiens d'Orient ont vocation à pouvoir continuer à vivre en Orient comme ils le font depuis des siècles".

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