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UMP : Copé dira début janvier ce qu'il propose pour une sortie de crise à l'UMP

Le président proclamé de l'UMP Jean-François Copé a annoncé mercredi matin qu'il annoncerait "au début du mois de janvier", "très concrètement", ce qu'il "propose" pour sortir de la crise à l'UMP. Mardi soir, un cinquième rendez-vous avec François Fillon s'est achevé sur un échec. Jean-François Copé qualifie d'"instrumentalisation" la consultation des parlementaires UMP sur la date de nouvelles élections proposée par Bernard Accoyer.
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

A chaque jour suffit sa peine. Jean-François Copé a annoncé
mercredi matin sur Europe 1 qu'il annoncerait "au début du mois de
janvier
" ce qu'il "propose " pour sortir de la crise à l'UMP. Le
président proclamé du premier parti d'opposition tente de reprendre la main au
lendemain de la proposition de Bernard Accoyer d'organiser une "consultation "
de tous les parlementaires UMP sur la date de nouvelles élections
.

Des propositions début janvier

"Trop de tensions pour se parler. " C'est la raison qu'évoque
mercredi Jean-François Copé pour expliquer un cinquième rendez-vous raté avec
François Fillon mardi soir
. Le président proclamé de l'UMP propose donc une trêve
et annoncera "début janvier " ses propositions.

"Au début du mois de janvier, je dirai très concrètement ce
que je propose pour sortir de cette crise." (Jean-François Copé)

Le désaccord persistait mardi soir entre les deux rivaux de l'UMP
sur le point majeur de blocage, à savoir le calendrier d'un nouveau vote pour
la présidence du parti. François Fillon veut un nouveau vote des adhérents de
l'UMP avant l'été 2013
, alors que le député maire de Meaux propose une
consultation après les municipales de 2014.

Consultation UMP : une "instrumentalisation " des
parlementaires pour Copé

Bernard Accoyer (UMP), ancien président de l'Assemblée nationale
avait proposé sa solution pour sortir de la crise :une consultation de tous
les parlementaires "élus sous l'étiquette UMP " pour décider ou non la
tenue d'un nouveau vote en janvier 2013.

Jean-François Copé lui a envoyé mercredi une fin de non-recevoir. Il
a estimé qu'on instrumentalisait et qu'on prenait en otage les députés et les
sénateurs en leur demandant de se prononcer sur un nouveau scrutin.

"Est-ce que vous trouvez formidable qu'on instrumentalise et
qu'on prenne en otage les députés et les sénateurs ? On leur a déjà demandé de
faire un groupe dissident." (Jean-François Copé)

Le député maire de Meaux avoue tout de même ce qui
pourrait être en réalité la raison de son refus : cette consultation ne
lui serait pas favorable. "Les députés ne représentent pas les
militants
" mais "leur voix ", a-t-il insisté. Et d'ajouter :
"Sinon, vu le nombre de députés majoritaires et de sénateurs qui avaient
soutenu François Fillon, j'aurais dû faire moins de 20%, comme les sondages et
les commentateurs parisiens le disaient
".

Jean-François Copé semble
jouer la montre. Et les députés fillonistes ne s'y trompent pas. Eric Ciotti
(R-UMP), proche de François Fillon, a estimé mercredi que Jean-François Copé "se
bunkérise
" à son poste "de président autoproclamé " de l'UMP, et
qu'"il ne peut pas s'accrocher à un siège qui n'est pas le sien ".

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