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Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, annonce "des poursuites judiciaires" contre "Le Point", qui l'accuse de "communautarisme" en une

Le visage du député de Seine-Saint-Denis et ancien maire de Drancy s'affiche en dessous du titre "Ces élus qui ont vendu leur âme".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le député UDI Jean-Christophe Lagarde à l'Assemblée nationale, le 14 janvier 2020. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le poids des mots, le choc de la photo… En une de son édition du jeudi 13 février, l'hebdomadaire Le Point titre sur "Ces élus qui ont vendu leur âme", qu'il accuse de "communautarisme" et de "pactes avec des voyous ou des islamistes". Un visage illustre cette couverture : celui de Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, député de Seine-Saint-Denis et ancien maire de Drancy. Jeudi, celui-ci a annoncé sa volonté "d'engager des poursuites judiciaires pour rétablir [son] honneur et la vérité".

Cette une fait référence à un livre à paraître, Le Maire et les Barbares (Albin Michel), écrit par la journaliste Eve Szeftel, interviewée par Le Point. Ayant enquêté sur la ville de Bobigny, voisine de Drancy, elle accuse Jean-Christophe Lagarde et ses proches d'y avoir mis en place un système clientéliste, notamment via un "pacte avec les caïds locaux".

Des enquêtes ouvertes sur Lagarde et sur Bobigny

"Il y a toujours des imbéciles pour croire aux manipulations", répond l'intéressé dans les colonnes du Point. Dans son communiqué, jeudi, Jean-Christophe Lagarde dénonce à nouveau des "accusations grotesques (...) en contradiction avec tout ce qu['il a] réalisé et défendu dans [sa] vie politique". Il s'estime "victime d'une manipulation (...) comme par hasard à un mois des élections municipales".

Le député est visé par une enquête pour détournement de fonds publics après une plainte pour l'emploi présumé de sa femme Aude Lagarde comme collaboratrice parlementaire. Le domicile du couple et la mairie ont été perquisitionnés en février 2019 dans le cadre d'une enquête du parquet national financier.

Et à Bobigny, le mandat UDI a été émaillé par la condamnation pour "violences en réunion" du premier adjoint et d'un agent de la ville. La ville a été épinglée par la chambre régionale des comptes, notamment sur une dizaine d'embauches irrégulières dont des responsables associatifs ayant, pour certains, soutenu la campagne de la majorité. Là aussi, une enquête, menée par le parquet national financier, a été ouverte. La mairie et le domicile de plusieurs élus ont été perquisitionnés en mai.

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