TVA sur les parcs à thèmes : "Le processus de clarification est en cours" (Jean-Pierre Raffarin)
Le relèvement de 5,5% à 19,6% de la TVA sur les billets d'entrée des parcs à thèmes, annoncé dans le cadre du plan de rigueur de François Fillon, c’est de l’histoire ancienne. C’est ce que confirme dimanche soir Jean-Pierre Raffarin, rassuré par les propos de François Fillon. "Sur le fond des choses, qui était la TVA, il m’a donné raison". Et l'ancien Premier ministre est formel. " C’est abandonné, je le confirme, et les propos du Premier ministre ne vont pas contre ça puisqu’il dit : 'Il n’y a pas de tabou'… S’il n’y a pas de tabou, ça veut dire qu’on peut bien l’abandonner", poursuit-il.
Toute la semaine poudrant, cette question a fait des remous dans le camp de la majorité, allant jusqu'à semer le trouble dans son université d'été ce week-end à Marseille. Un campus qui se voulait sous le signe de l'unité. Mais un campus terni par le bras de fer entre le sénateur UMP de la Vienne et le président de la République sur cette mesure qui devait rapporter à l'Etat 90 millions d'euros, sur les 12 milliards prévus du plan Fillon.
Pour Jean-Pierre Raffarin, la proposition de Matignon est une "erreur sociale" qui pénaliserait "des gens qui ne partent pas forcément en vacances". Des propos jugés "irresponsables" par le chef de l'Etat. "C'est irresponsable, surtout venant du premier vice-président du conseil national de l'UMP! ", s'est emporté Nicolas Sarkozy lors du petit déjeuner de la majorité jeudi à l'Elysée.
Mais le "processus de clarification" est "en cours", assure Jean-Pierre Raffarin dimanche soir. "Je vais rencontrer le président de la République la semaine prochaine et avec lui je vais mettre en place un certain nombre de réflexions", poursuit-il.
Jean-Pierre Raffarin était le premier invité de Radio France Politique, la nouvelle émission dominicale de France info et des antennes de Radio France, à suivre tous les dimanches entre 18h10 et 19h sur France inter, France Culture et le Mouv', et en intégrale sur le site internet de France info.
Cécile Mimaut, avec agences
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