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Trois candidats à la primaire socialiste s'affichent à la fête de l'Huma

La fête de l'Humanité a ouvert ses portes hier. Entre 500 à 600 000 personnes y sont attendues tout le weekend. Et parmi elles, plusieurs candidats à l'investiture socialiste ont fait le déplacement. Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et Martine Aubry étaient donc de "la grande fête de gauche". En revanche, si le favori des sondages, François Hollande, s'est fait remarqué lui aussi, c'est par son absence à la Courneuve...

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

Aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche pour 2012, et de Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste, trois candidats à la primaire socialiste ont fait leur apparition aujourd'hui à la fête de l'Humanité. Ségolène Royal, Martine Aubry, et Arnaud Montebourg ont eu le droit à quelques sifflets de la foule, mais les responsables du Front de gauche leur ont réservé un bon accueil.

Pour les intéressés, c'était l'occasion de souligner leurs points communs dans les grands combats défendus d'un bout à l'autre de la Gauche. D'ailleurs, Martine Aubry est une "habituée" de la fête de l'Huma, " depuis une quarantaine d'années ", précise la maire de Lille, foulard rouge à pois blancs autour du coup. Ségolène Royal, toute de rouge vêtue, en a profité quant à elle pour vanté ses initiatives contre les licenciements boursiers et une réforme bancaire. Quand à Arnaud Montebourg, il a rappelé qu'il était pour la démondialisation.

Un portrait de la grande famille de gauche pas tout à fait au complet. François Hollande, qui fait figure de favori dans les
sondages pour la primaire socialiste du 9 octobre prochain, ne s'est pas montré rassemblement communiste.
_ Une erreur, estime Jean-Luc Mélenchon car "quand on est à gauche, le jour de fête de l'Humanité, on est à la fête de l'Humanité. C'est ici que ça se passe", a lancé le candidat du Front de gauche pour 2012 au micro de France info. Martine Aubry enfonce le clou : "Quand on est un responsable de gauche on doit être là où est la gauche", souligne la numéro 2 dans les intentions de vote pour la primaire. Interrogé sur l'absence de François Hollande à cette fête, Arnaud Montebourg a préféré botter en touche : "Le règlement (de la primaire) interdit de critiquer les autres candidats!", a-t-il simplement répondu. A noter que Manuel Valls et le président du PRG Jean-Michel Baylet, eux aussi prétendants à l'investiture socialiste pour 2012 n'étaient pas là non plus.

Cécile Mimaut