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Taxe Tobin : Valérie Pécresse assure que Nicolas Sarkozy n'a jamais changé de position

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, est restée évasive sur la possibilité de créer une taxe sur les transactions financières, la taxe Tobin, avant l'élection présidentielle. "Rien n'est verrouillé", a-t-elle dit mardi 10 janvier sur France 2.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Valérie Pécresse (archives) (France Inter)

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, est restée évasive sur la possibilité de créer une taxe sur les transactions financières, la taxe Tobin, avant l'élection présidentielle. "Rien n'est verrouillé", a-t-elle dit mardi 10 janvier sur France 2.

Valérie Pécresse, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, invitée de l'émission les "4V", mardi 10 janvier, a assuré que Nicolas Sarkozy n'a jamais changé de position sur la taxe Tobin, tout en affirmant que cette "taxe n'a de sens que si elle est portée par l'Europe".

Sur le fait de savoir si la France allait décider toute seule de créer une telle taxe, la ministre a indiqué que "nous consultons et que rien n'est verrouillé" aujourd'hui mais que l'idée est que "la France enclenche" une telle taxe.

"La décision appartient au président de la République lui-même", a souligné Mme Pécresse qui a ajouté que Nicolas Sarkozy "souhaite que cette taxe sur les transactions financières puisse se mettre en place dans le courant de l'année 2012".

TVA sociale, rien n'est arbitré

En ce qui concerne la TVA "sociale", Mme Pécresse a estimé qu'en cas de baisse des charges patronales, "il y aura nécessairement dans le nouveau financement de la protection sociale une part d'augmentation de la TVA". Mais avant le sommet social voulu par le chef de l'Etat, elle a tenu a affirmer que "rien n'est arbitré".

"Le gouvernement a un souhait, faire baisser le coût du travail, cela veut dire qu'il faut baisser les charges sociales", a affirmé la ministre. Mme Pécresse semble privilégier la baisse des charges patronales (plutôt que salariales) et "espère" qu'une telle baisse entrainera une hausse des salaires.

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