Sur TF1, François Hollande accuse Nicolas Sarkozy de "falsification, caricature, manipulation"
Jeudi 16 février, François Hollande était l'invité du JT de 20heures de TF1. Le candidat socialiste a répondu à Nicolas Sarkozy qui, lors de son meeting à Annecy l'avait accusé de "mentir du soir au matin". Il a souhaité "rester à un niveau digne".
Le candidat PS à l'Elysée François Hollande a accusé, jeudi sur TF1, Nicolas Sarkozy de "falsification, caricature manipulation", répliquant au président-candidat qui l'a accusé, lors de son meeting à Annecy, de mentir "matin et soir".
"Moi je ne veux pas rester sur des pugilats, sur des phrases, sur des invectives", a déclaré M. Hollande accusant le chef de l'Etat de se livrer à "des attaques qui n'ont pas de sens quand il y a en plus falsification, caricature, manipulation".
Lors de son meeting à Annecy, M. Sarkozy avait lancé à son adversaire : "Quand on dit à la presse anglaise qu'on est libéral et quand on vient expliquer aux Français que l'ennemi, c'est la finance, on ment, on ment matin et soir et ce mensonge n'est pas à l'honneur de celui qui le professe", en allusion aux propos tenus par M. Hollande au Guardian et lors de son meeting du Bourget.
"Je suis pour le rassemblement des Français"
Le député de la Corrèze a affirmé que la confrontation avec son principal rival devait "être à une hauteur digne de l'enjeu". "Moi, je veux rester à un niveau digne", a-t-il insisté.
Il a aussi répondu aux propos de président-candidat assurant qu'il ne s'adresserait "pas une seule fois" pendant la campagne présidentielle "à la France de droite contre la France de gauche".
"Moi je suis socialiste, je suis de gauche, je suis pour le rassemblement de la gauche mais je suis aussi candidat à la présidence de la République, donc je suis pour le rassemblement des Français, je suis pour les valeurs de la République", a déclaré le président du conseil général de Corrèze.
"Je n'oppose personne, je ne stigmatise personne, je ne fais pas en sorte de regarder celui qui ne vote pas pour moi comme un adversaire, j'évite de trouver un bouc émissaire", a-t-il poursuivi dénonçant "depuis 5 ans une brutalité, une forme de méchanceté, une perte de considération, une absence de respect".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.