Sondage : le thème de la "sécurité" n’est pas la priorité des Français
Malgré la tuerie de Toulouse, l'insécurité ne reste qu'un thème secondaire dans la campagne présidentielle, loin derrière les préoccupations économiques et sociales. C'est ce qui résulte d'un sondage BVA publié par "Le Parisien", mardi.
"La lutte contre l'insécurité reste une priorité très secondaire aux yeux des Français. Elle n'occupe que le neuvième rang, très loin derrière le pouvoir d'achat ou le chômage, quatre ou cinq fois plus cités", indiquait mardi "Le Parisien" à propos des résultats de son sondage BVA sur les attentes des Français dans la campagne électorale.
"Quel est parmi les thèmes suivants, celui qui pèsera le plus dans votre vote lors de l'élection présidentielle de 2012", a demandé BVA. A 42%, les Français répondent "le pouvoir d'achat".
Les Français placent ensuite me chômage (à 30%), la croissance (23%), la dette (20%), la pauvreté (18%), l'école (17%).
Ils ne sont en revanche que 8% à placer l'"insécurité" tout comme l"immigration". Les questions d'environnement arrivent encore plus loin (3%).
Deuxième enseignement de ce sondage : François Hollande domine sur pratiquement tous les thèmes Nicolas Sarkozy. A la question "sur chacun de ses thèmes, qui jugez vous le plus crédible ?", les réponses toutes à l'avantage du candidat socialiste, sauf sur le thème de l'"Europe".
"Jean-Luc Mélenchon conforte sa stature de troisième homme"
Sur le thème de l'insécurité, François Hollande et Nicolas Sarkozy font jeu égal, devant Marine Le Pen qui réussit son meilleur score sur ce thème. Cependant sur cette question, quand seuls Hollande et Sarkozy sont testés, le président sortant devance le candidat socialiste (47% contre 42%).
Le Parisien note que selon les résultats de ce sondage : "Jean-Luc Mélenchon conforte sa stature de troisième homme. Il occupe cette troisième marche sur la plupart des items les plus importants".
Enfin, le sondage interroge les Français sur les répercussions possibles de la tuerie de Toulouse sur leur vote. Ils sont 81% à répondre que cette affaire n'aura pas "un impact important" sur leur vote, contre 17% qui disent le contraire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.