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Soldats tués en Afghanistan : "Morts en hommes libres, des exemples pour la France" selon N. Sarkozy

L'hommage de la nation aux sept soldats tués la semaine dernière en Afghanistan. Une cérémonie s'est tenue aux Invalides, à Paris. Nicolas Sarkozy a prononcé l'éloge funèbre, avant de décorer les soldats à titre posthume. Un hommage identique avait été rendu aux dix soldats français, victimes d'une embuscade dans la vallée d'Ouzbine, en aout 2008.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Après la cérémonie religieuse, c'est sous une pluie battante dans la cour des Invalides que Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux sept soldats. Les honneurs militaires ont été rendus aux militaires, décorés à titre posthume par le président de la République.

"Une fois encore retentit le son de la marche funèbre", a regretté Nicolas Sarkozy. Le président de la République a introduit son éloge funèbre par une pensée aux proches et aux militaires sur le terrain. "Devant ces sept cercueils recouverts du drapeau tricolore sur lesquels j'attacherai la médaille de la légion d'honneur je m'incline avec la reconnaissance et le respect face à ceux qui ont faite le sacrifice de leur vie pour leur pays. Je pense à leurs familles, leurs enfants dont la douleur touche tous les Français. Je pense à leurs frères d'armes qui continuent de risquer leur vie".

Après avoir cité les noms des sept soldats, Nicolas Sarkozy a rappelé le sens de l'engagement de la France en Afghanistan. "Vous êtes tombés dans une guerre où des assassins fanatiques et sans honneur cherchent à asservir par la terreur des hommes, des femmes et des enfants que vous aviez le devoir de protéger. C'était une noble mission et vous l'avez accomplie. Vous ne pouviez pas les défendre de loin et les protéger en vous protégeant vous-même. Vous avez mis votre vie en danger pour protéger des vies innocentes".

"Vous n'êtes pas morts pour rien", a martelé plusieurs fois le président de la République. "Vous avez défendu les plus belles valeurs de notre pays, vous avez combattu contre une tyrannie qui avait transformé tout un pays en base arrière du terrorisme et de l’obscurantisme".

"Vous êtes le visage meurtri de la France dans lequel elle reconnait ses plus belles valeurs humaines. Vous êtes partis en pleine jeunesse, mais nul ne vous a volé votre destin. Vous avez vécu et êtes morts en hommes libres. Vous resterez à jamais des exemples dont la France et chacun d'entre nous se souviendra au milieu des épreuves de la vie", a conclu Nicolas Sarkozy. "La France toute entière s'incline sur vos cercueils".

Caroline Caldier