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Selon Franck Riester (UMP), France Télévisions a commis des "manquements" dans le "traitement de l'information"

Depuis lundi, Nicolas Sarkozy et son parti attaquent le service public, l'accusant de ne pas remplir équitablement sa mission d'information. Jeudi 26 avril, Franck Riester, député UMP, a envoyé une lettre en ce sens au PDG de France Télévisions.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franck Riester, député (UMP) de Seine-et-Marne (BERTRAND GUAY / AFP)

Depuis lundi, Nicolas Sarkozy et son parti attaquent le service public, l'accusant de ne pas remplir équitablement sa mission d'information. Jeudi 26 avril, Franck Riester, député UMP, a envoyé une lettre en ce sens au PDG de France Télévisions.

Franck Riester, secrétaire national de l'UMP chargé de la communication, a écrit, jeudi 26 avril au PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, pour dénoncer le "traitement de l'information politique" sur les antennes du groupe public et les "manquements constatés", selon lui.

Dans une lettre communiquée à l'AFP, il déplore notamment que les chaînes du service public aient, durant toute la soirée électorale du premier tour, maintenu les estimations donnant "un écart important" entre François Hollande et Nicolas Sarkozy alors que "les différentes chaînes privées faisaient état d'un écart sensiblement moindre".

"Cette présentation, de plus en plus décalée par rapport aux résultats du dépouillement communiqués par le ministère de l'Intérieur, a induit vos téléspectateurs en erreur en laissant penser que le second tour de l'élection présidentielle était joué d'avance, puisque l'écart au premier tour entre les deux principaux candidats était important. Je regrette vivement ce traitement erroné", a ajouté le député de Seine-et-Marne.

"Entorse à l'éthique journalistique"

"Cette entorse à l'éthique journalistique vient s'ajouter à plusieurs autres manquements constatés sur vos antennes", affirme-t-il.

"L'absence de couverture médiatique par France 3 Côte d'Azur du meeting de Nicolas Sarkozy à Nice le 20 avril dernier a conduit mes collègues Eric Ciotti et Christian Estrosi à saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel au nom de l'atteinte au pluralisme", écrit encore le député de Seine-et-Marne.

"Mercredi, conclut-il, un reportage diffusé dans l'édition nationale du 19-20 de France 3 consacré aux mesures en faveur du pouvoir d'achat proposées par les deux candidats prenait un parti pris manifeste en faveur de François Hollande".

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