Sarkozy sur TF1 : l'UMP parle de "réponses concrètes", la gauche de "démagogie"
Retrouvez ici le compte-rendu de l'intervention de Nicolas Sarkozy et les annonces qui ont été faites.
Les réactions :
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Gérard Larcher, président UMP du Sénat : Nicolas Sarkozy est un "président humain qui
cherche à réconcilier les Français, à restaurer la confiance et à sauvegarder
notre pacte social. Il a apporté ce soir
des réponses concrètes et crédibles notamment sur l'apprentissage,
l'absentéisme scolaire, la médecine en territoire rural". -
Christian Jacob, chef de file des députés UMP "salue
particulièrement les mesures très fortes que Nicolas Sarkozy a annoncées en
faveur de l'apprentissage, afin d'atteindre le nombre d'un million d'apprentis
en France". -
Jean-Pierre Chevènement (MRC) : "Après avoir écouté 'paroles, paroles'
aux Français, on termine épuisé et vaguement peiné de la vanité de l'exercice
du pouvoir". -
Elisabeth Guigou, députée PS : "Ce qu'on attend d'un
président de la République, ce n'est pas de passer deux heures
et demie d'émission à décrire des problèmes qu'il avait promis de
régler et qu'il n'a pas réglés". -
Marine Le Pen, présidente du Front National : "Il a réitéré un certain nombre de
mensonges, notamment sur sa volonté de lutter contre le
multiculturalisme et le communautarisme alors qu'il en est le
promoteur depuis des années." -
Eva Joly, eurodéputée Verts-Europe Ecologie : "La France a aujourd'hui une justice et une police qui
explosent et ne peuvent plus mener à bien leurs missions, et
pourtant le président ajoute à cette situation déjà dramatique
de nouvelles difficultés, en inventant des jurys populaires". -
Pierre Laurent (PCF) : "Sarkozy ne sort pas grandi de cette soirée
laborieuse". "Aux policiers, il affirme que les effectifs sont suffisants, aux
magistrats que les moyens ne sont pas le problème, aux chômeurs qu'il va les
envoyer en stage [...] Il confirme
surtout qu'il est incapable d'écouter les Français" -
Marielle de Sarnez, vice-présidente du Modem : "C'était une émission interminable et j'ai préféré regarder Hosni
Moubarak. J'ai entendu le Sarkozy que l'on connaît, le même discours, les mêmes
promesses qu'en 2007"."Pas à la hauteur des enjeux" concernant les magistrats
Les syndicats de magistrats n'ont pas non plus été convaincus par l'émission, où Nicolas Sarkozy a annoncé une "consultation" sur leur "malaise" mais pas de moyens supplémentaires. "C'est lamentable, pas du tout à la hauteur des enjeux. Il n'a pas pris la
mesure de la situation qu'on connaît dans les tribunaux" déplore Christophe
Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats. Le président "a pris la pose pour revendiquer le monopole du coeur, de la
compassion, c'est odieux, inacceptable", a estimé Matthieu Bonduelle,
secrétaire général du Syndicat de la magistrature.
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