Sarkozy évoque une possible défaite, mais reste offensif
Le week-end dernier, lors de son déplacement en Guyane, Nicolas Sarkozy lâche à plusieurs journalistes qui l’accompagnent : *"De toute façon j’arrête la politique ; si je perds, c’est tout de suite ; si je gagne, ça sera dans cinq ans ; mais c’est terminé ; est-ce que vous me voyez animer une section de l’UMP ?".
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Lors de cet échange, Nicolas Sarkozy se voulait serein, ne souhaitant rien précipiter sur le timing de sa candidature : "Les français ont saisi l’ampleur de la crise mi-octobre ; c’est pour ça qu’ils rentreront très tard dans la campagne" . Avant d’ajouter :* "Vous allez être très surpris ; vous n’imaginez pas la lucidité des français".
A l’Elysée, Sarkozy tape sur Hollande
Ce matin, lors de l’habituel petit déjeuner de la majorité, Nicolas Sarkozy est apparu pugnace vis-à-vis du candidat socialiste ; d’après un participant, le chef de l’état a reproché à François Hollande d’attaquer les classes moyennes avec ses projets en matière de CSG, de quotient familial ou encore l'instauration d'une nouvelle tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu. Le président a visiblement observé avec une très grande attention les récentes propositions du leader socialiste.
Nicolas Sarkozy a été épaulé par son Premier ministre François Fillon qui a chiffré à 20 milliards d'euros les mesures sur les retraites de François Hollande, à commencer par le retour à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler très jeunes.
Deux jours après le meeting de François Hollande, les deux têtes de l’exécutif ont répliqué, en attendant que Nicolas Sarkozy dévoile un certain nombre de mesures aux français dans les prochains jours.
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