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Sarkozy dresse un premier bilan de sa politique de relance

Quelque 14 mois après son déplacement de Toulon consacré à la crise bancaire, le président Sarkozy est de retour dans le Var, pour un premier bilan de son plan de relance de l'économie. Point par point, le chef de l'Etat est revenu sur les promesses faites l'an dernier...
Article rédigé par franceinfo
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“Le temps n'est pas à l'autosatisfaction alors que le chômage continue d'augmenter et que tant de nos compatriotes se battent dans les difficultés”, a confié le chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy a pourtant surfé sur ce registre, à La-Seyne-sur-Mer (Var) ce matin, reprenant point par point les promesses faites il y a 14 mois : “Les engagements que j'ai pris ont tous été tenus”, a lancé Nicolas Sarkozy.

  • “Aucune banque ne fera faillite, aucun dépôt ne sera perdu” :

    "Le plan bancaire français n'a pas coûté un seul centime aux contribuables". Mieux, ce plan a "rapporté aux finances publiques 2,2 milliards d'euros" , soit les intérêts des sommes prêtées au banques.
    _ Les médiations impulsées par l'Etat ont par ailleurs permis d'examiner “11.700 cas d'entreprises en désaccord avec leur banque : 8.000 issues favorables” ont été trouvées et “160.000 emplois sauvés”.

  • "Nous n'augmenterons pas les impôts" :

    "L'Etat a perdu avec la crise 55 milliards d'euros de recettes fiscales.
    J'avais promis que nous n'augmenterions pas les impôts : je mets au défit quiconque de démontrer que cet engagement n'aurait pas été tenu".

  • “Le choix de la relance par l'investissement” :

    "Les sommes (du plan de relance, ndlr) ont été engagées en un temps record" : 1.000 chantiers, 13 milliards de crédit aux entreprises, prime à la casse... "Aujourd'hui, tous les pays ont une prime à la casse. En France, elle a bénéficié à 500.000 véhicules".

  • “Nous avons choisi de tout faire pour soutenir l'emploi” :

    “Une mesure simple, rapide et immédiate comprise par tout le monde : à ce jour, 650.000 travailleurs” bénéficient du dispositif "zéro charge".
    _ Par ailleurs, "trois milliards d'euros ont été distribués aux plus modestes pendant la crise".

    Pas de politique de rigueur

    "Nous avons moins détruit d'emploi et notre chômage a moins augmenté que dans les autres pays du monde", a conclu le chef de l'Etat, s'appuyant sur l'exemple de "l'Espagne et de l'Angleterre où le chômage a doublé". Mais "en 2009, le PIB de la France va reculer de 2% à 2,1%".

    "Un peu d'honnêteté doit amener à reconnaître que la politique économique conduite a été adaptée à la situation de la France", a conclu Nicolas Sarkozy.

    "Je n'accepterai pas une politique de rigueur".
    La France "continuera à soutenir l'économie", a promis Nicolas Sarkozy, notamment par la voie du grand emprunt, "pour financer des investissements essentiels, pour investir massivement".
    Les détails du grand emprunt seront annoncés la semaine prochaine.

    Gilles Halais

  • L'intégralité du discours du chef de l'Etat :

Discours de Nicolas Sarkozy sur la relance de l'économie
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