Rentrée politique : si toutes les oppositions ont répondu présentes, chacune vient avec ses propres priorités face à Emmanuel Macron

Les onze principaux politiques autour du président de la République : voilà l'image attendue aujourd'hui aux "rencontres de Saint-Denis". Et un espoir côté Elysée : dégager des consensus. Mais les oppositions comptent bien défendre leur propre agenda.
Article rédigé par Audrey Tison
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron le 28 août 2023 à l'Elysée face aux ambassadeurs. (TERESA SUAREZ / POOL / AFP)

"Sans illusion." Voilà le mot d'ordre des oppositions, de droite comme de gauche, appelées à se réunir aujourd'hui autour d'Emmanuel Macron pour ce que l'Élysée appelle désormais les "rencontres de Saint-Denis". Le président de la République reçoit les représentants des onze principaux partis politiques du pays pour tenter de faire travailler tous les camps sur des sujets communs.

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Et à quelques heures du rendez-vous, il y a au moins un terrain d'entente : cette "initiative politique d'ampleur" ne s'annonce pas très fructueuse. "Emmanuel Macron n'a jamais fait preuve d'écoute", estime ainsi une cadre écologiste. "Ça ne va pas déboucher sur grand-chose", prédit de son côté une figure des Républicains. Mais pour tous, il était "normal" de se rendre à cette invitation "républicaine" et inédite. 

Chacun son agenda à défendre

Si toutes les oppositions ont donc répondu présentes, chacun vient avec ses propres priorités sous le bras. Le dénominateur commun ? Le pouvoir d'achat des Français, la hausse des salaires et la baisse des prix de l'énergie, même si tout le monde n'est pas d'accord sur la manière.

Dans sa besace, la Nupes veut absolument parler changement climatique, alors que la droite préférerait accorder du temps au contrôle de l'immigration. Sur ce sujet, Les Républicains et le Rassemblement National proposent chacun un référendum constitutionnel.

Et n'allez pas leur parler du "préférendum" envisagé par l'exécutif, c'est un "gadget", cingle-t-on à droite. La gauche, elle, réclame toujours un vrai référendum sur les retraites.

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