Emmanuel Macron annonce "une initiative politique d'ampleur" à la fin du mois d'août

Le chef de l'Etat n'exclut pas d'avoir recours à l'article 49-3 pour faire adopter certains textes de loi à la rentrée.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Emmanuel Macron, le 28 juillet 2023 à Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée). (LUDOVIC MARIN / AFP)

Emmanuel Macron prendra "à la fin du mois d'août une initiative politique d'ampleur" afin d'"essayer de réunir autour d'un projet clair et simple tous ceux qui veulent s'y retrouver, sans leur demander d'adhérer à tout", selon des propos rapportés par Le Figaro magazine mercredi 2 août. Il a choisi ce moment date car "la France va accueillir de grands événements sportifs", avec la Coupe du monde de rugby en septembre, un peu moins d'un an avant les Jeux olympiquesLe chef de l'Etat donne peu de détails sur les contours et la teneur de ce projet mais il précise qu'il ne visera pas à "créer des coalitions".

L'absence de majorité absolue au Parlement ne lui garantit pas l'adoption des textes-clés de la rentrée, dont le budget 2024 ou la réforme de l'immigration. "Je ne veux pas être bousculé par des majorités de fortune ou des blocages (…). J'utiliserai ce que la Constitution me permet de faire", explique le président, n'excluant donc pas le recours à l'article 49-3.

"Nous avons très clairement un problème d'intégration"

Interrogé sur les émeutes, Emmanuel Macron déclare s'être "gardé de réagir à chaud", "à dessein", faute de quoi "on dit toujours des bêtises". Il revendique de ne pas vouloir trancher entre deux orientations : aider les familles à éduquer leurs enfants ou les sanctionner.

Par ailleurs, le chef de l'Etat assure "ne pas confondre immigration et intégration". "Ces émeutes ne sont pas un sujet d'immigration actuelle", estime-t-il, mais "un sujet plus large de difficultés de certaines villes, de difficultés socio-économiques, de difficultés d'intégration dans certains cas et de fonctionnement de la démocratie à l'heure des réseaux sociaux". Il juge que "nous avons très clairement un problème d'intégration".

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