Remaniement : un gouvernement sans surprise

"Il n’y a pas eu de tremblement de terre, ou même de petits séismes politique", c’est en ces mots que l’éditorialiste Nathalie Saint-Cricq décrypte d’abord le nouveau gouvernement formé par Élisabeth Borne, lundi 4 juillet. Comme attendu, on ne trouve pas de membres des partis d’opposition dans cette nouvelle équipe. "Il faut dire que toutes les mains tendues aux oppositions, que ce soit les Républicains, le PS ou les Verts, et bien elles ont été balayées", rappelle Nathalie Saint-Cricq. 

Une majorité difficile à trouver

Le manque d’ouverture vers les autres partis du nouveau gouvernement risque de compliquer la tâche d’Emmanuel Macron pour faire voter des textes à l’Assemblée nationale. "On va avoir une deuxième vague de main tendue après la première, ça va être une main tendue sur tel amendement, tel projet de loi de manière à avoir des majorités d'idées (…) au coup par coup", analyse l’éditorialiste. Cependant, il faudra trouver un dosage afin de ne pas passer pour des "bloqueurs" de textes de lois.