Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Montebourg sur ses désaccords avec Valls : "Nous allons les mettre à l'épreuve"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
DLTFTV_MAM_3939154 (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le nouveau ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, a abordé jeudi, dans le journal de France 2, ses relations de travail avec Manuel Valls et Michel Sapin.

"Bien sûr, nous avions des désaccords, nous allons les mettre à l'épreuve des faits". Le nouveau ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, assure, jeudi 3 avril, dans le journal de France 2, qu'il travaille dans le même gouvernement que le Premier ministre Manuel Valls. "Nous appartenons à une famille qui a le désir de changer la France", ajoute-t-il.

"La question n'est pas de savoir qui est le chef"

En cohabitation à Bercy avec le nouveau ministre des Finances et des Comptes publics Michel Sapin, Arnaud Montebourg parle de "tandem de choc", refusant de désigner le "patron" du gros ministère qu'est Bercy. "Le tandem, c'est quand les gens pédalent ensemble, c'est-à-dire qu'ils vont dans la même direction" dit-il en forme de boutade.

"La question n'est pas de savoir qui est le chef, la question est de savoir comment nous allons nous répartir la tâche", ajoute le nouveau ministre. Pour sa première prise de parole publique depuis sa nomination, Michel Sapin a aussi rejeté jeudi les spéculations sur des tiraillements déjà entre les deux personnalités, dans la répartition de leurs tâches et de leurs responsabilités respectives.

"L'Europe va changer"

Le ministre s'est également exprimé sur la question européenne alors que la France s'apprête à négocier avec Bruxelles un nouveau report de ses objectifs de réduction du déficit. "L'Europe, elle va changer (...) Tout le monde est inquiet, le moment est venu de faire bouger un certain nombre de décisions de l'Union européenne", a-t-il lancé.

Coutumier des déclarations parfois très hostiles à Bruxelles, le ministre a critiqué les plans d'austérité en Europe, avant d'ironiser : "mon but ce n'est pas d'être populaire à la Commission européenne".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.