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Remaniement : Borloo a fait "une offre"

Le scénario du remaniement semble se dessiner pour le début de la semaine prochaine. Hier les chances de Jean-Louis Borloo d'accéder à Matignon avaient paru s'éloigner. Aujourd'hui l'intéressé dément toute déception à l'idée d'être écarté de la course à Matignon. Selon lui, le Président n'a pas encore choisi, tout le reste ne serait que fantasme...
Article rédigé par franceinfo
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Ce qui est à peu près sûr, c'est que le remaniement devrait avoir lieu la semaine prochaine. L’Elysée a fait savoir que Nicolas Sarkozy interviendra jeudi 18 à la télévision, après avoir remanié le gouvernement. L’annonce de la démission du gouvernement Fillon pourrait donc intervenir dès lundi. Puis la première réunion du nouveau gouvernement, mercredi, avant l’allocution télévisée du chef de l’Etat.

Ce qui reste particulièrement opaque, ce sont les tractations en coulisses. Hier Jean-Louis Borloo avait soit disant jeté l'éponge. Lors d'une réunion avec des parlementaires radicaux et centristes, le ministre de l'Ecologie aurait dit que les jeux étaient faits et que François Fillon serait maintenu.

Aujourd'hui Jean-Louis Borloo nie avoir tenu de tels propos. Lors d'une conférence de presse, le ministre visiblement irrité qu'on lui pose une question sur le remaniement, a coupé court aux rumeurs. "Le président prendra la décision qu'il doit prendre à la date qui lui appartient. Aucun d'entre nous n'a la moindre information ou orientation", a déclaré le président du Parti radical.

"Moi, j'ai donné une offre" , a-t-il ajouté à propos de ses entretiens avec Nicolas Sarkozy en vue du remaniement. "Nous avons ensemble évoqué nos sensibilités, c'est tout, et puis le président décide, et ce qu'il décidera sera bien."

Le député Franck Reynier, au nom du Cercle des Parlementaires Radicaux, a lui aussi déclaré dans un communiqué que Jean-Louis Borloo n'avait "jamais déclaré que le Président de la République ne l'avait pas choisi pour Matignon". Quoi qu'il en soit, Jean-Louis Borloo et ses partisans laissent entendre que, s'il n'était pas nommé à Matignon, il leur faudrait "s'organiser", une référence voilée à une possible candidature présidentielle du ministre de l'Ecologie en 2012.

Caroline Caldier, avec agences

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