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Réforme des retraites : Ayrault en bonne voie ?

Le projet de loi, qui prévoit un allongement progressif de la durée de cotisation jusqu'à 43 ans, est présenté aujourd'hui en Conseil des ministres. Cette réforme est le grand rendez-vous social de cette rentrée. Jusqu'à présent, le gouvernement a réussi à contenir la contestation syndicale.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

La réforme des retraites sera discutée début
octobre à l'Assemblée nationale. Jusqu'ici, pas de manifestations monstres,ni de
grèves massives paralysant le pays. Pour le gouvernement, c'est la preuve du succès
de sa méthode.

Jean-Marc Ayrault, en particulier, est parvenu à
instiller progressivement dans l'opinion l'idée que l'allongement de la durée
de cotisation était inévitable. Et qu'en passant de 41 ans actuellement à 43
ans en 2035, l'effort est finalement mesuré
.

"Les syndicats ont compris", selon un ministre

Un ministre se félicite même de l'attitude des
syndicats qui auraient "compris ", selon lui, qu'une reforme ne se
faisait pas sans mesures contraignantes.

Il semble que le gouvernement Ayrault ait su donner des gages
aux centrales syndicales. A commencer par la prise en compte de la pénibilité, et
la création d'un compte personnel avec un système de points que la CGT qualifie
de "progrès ".

Pas touche aux régimes spéciaux

Mais ce qui a surtout évité une contestation
plus musclée, c'est que la réforme ne remet en cause ni les régimes spéciaux,
ni le calcul des pensions des fonctionnaires qui sera toujours basé sur les six derniers mois de carrière.

Même si la CGT défend toujours la retraite à
60 ans, pour l'instant, aucune nouvelle journée de mobilisation n'est prévue.
De son côté, pour le moment, le syndicat Force ouvrière ne demande pas
formellement le retrait de la réforme.

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