Référendum en Nouvelle-Calédonie : Macron salue "un deuxième grand rendez-vous démocratique réussi"

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Emmanuel Macron lors d'un discours aux Mureaux, dans les Yvelines, le 2 octobre 2020. (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP)

La participation lors du scrutin de dimanche est en hausse par rapport au premier référendum.

Ce qu'il faut savoir

Le "non" à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie l'a emporté avec 53,26% des voix, dimanche 4 octobre, selon les résultats définitifs du deuxième référendum d'autodétermination annoncés par le ministère des Outre-mer. Ce scrutin, marqué par une mobilisation sans précédent, largement supérieure à celle du premier référendum il y a deux ans, marque une progression de la cause indépendantiste : en 2018, le "non" l'avait emporté avec 56,7% des voix. "Les électeurs se sont exprimés, ils ont majoritairement confirmé leur souhait de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France. En tant que chef de l'État, j'accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance. J'accueille également ces résultats avec humilité", a déclaré le président de la République quelques minutes après l'annonce des résultats du scrutin.

Une participation record. Une heure avant la fermeture des bureaux, le taux de participation s'établissait à 79,63%, soit 6 points de plus que lors du premier référendum, selon le Haut-commissariat. Selon les chiffres provisoires à l'issue du dépouillement, la participation s'est finalement élevée à 85,64%, en forte hausse par rapport à 2018 (80,63% de participation définitive).

Le "non" partait favori. Avant le scrutin, les observateurs jugeaint une victoire du "oui" à l'indépendance peu probable mais n'excluent pas sa progression. En cas de victoire du "non", un troisième référendum est possible d'ici à 2022. Une option que refusent déjà les loyalistes mais que les indépendantistes disent vouloir mettre en œuvre.

Le discours de Macron attendu à 14 heures. Le chef de l'Etat doit s'exprimer sur le référendum, dimanche, après l'annonce officielle des résultats. A l'issue du scrutin de 2018, il avait déjà pris la parole pour exprimer sa "fierté" que "la majorité des Calédoniens aient choisi la France".

Un scrutin sans geste barrière. La consultation s'est déroulée sans mesures barrières ni masques, puisque l'archipel est exempt de Covid-19, grâce à une réduction drastique des vols internationaux et une quarantaine obligatoire pour tout arrivant.