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Réactions à l'émisssion de Nicolas Sarkozy

Le président de la République n'est toujours pas candidat pour plus très longtemps. Il a expliqué les dernières mesures de son quinquennat pour tenter de répondre à la crise. Comment réagit ce soir la classe politique ? Partisans et adversaires.
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nicolas Sarkozy le 29 janvier (Lionel Bonaventure)

Le président de la République n'est toujours pas candidat pour plus très longtemps. Il a expliqué les dernières mesures de son quinquennat pour tenter de répondre à la crise. Comment réagit ce soir la classe politique ? Partisans et adversaires.

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, à l'AFP: "Nicolas Sarkozy est candidat à être chancelier allemand. Cette politique ne vaut rien de bon pour la France. Les mots utilisés ne sont qu'un habile enfumage d'un triste et banal plan d'austérité et de soumission aux exigences du capital financier".

Marine Le Pen, candidate du FN, à l'AFP: "Il m'a déterminée comme son véritable adversaire. Ce que je vois, ce sont les résultats de Nicolas Sarkozy, et ils sont pitoyables.Il cherche à jouer un coup de poker dans les mois de l'élection présidentielle, sans avoir le courage d'être vraiment candidat".

Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République, par communiqué: " Nicolas Sarkozy a été ce soir un mauvais président mais également un mauvais candidat. Il est en réalité devenu le meilleur directeur de campagne de... François Hollande. Veut-il faire gagner la gauche ?

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie sur France3: "Je l'ai trouvé clair et combatif. Clair sur la crise que nous traversons. Et combatif dans les mesures qu'il propose".

Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande sur France 3: "Il était formidablement amnésique. On a l'impression qu'il n'est pas président depuis cinq ans. Il tire des traites sur l'avenir alors qu'il n'est président que pour trois mois. Nous annulerons l'augmentation de la TVA".

Michel Sapin, bras droit de François Hollande sur I-télé: "Nicolas Sarkozy: prochain candidat en Allemagne"

Marie-George Buffet, députée PCF à l'AFP: "Décidement au Fouquet's, on nous repasse les mêmes plats: serrage de ceinture pour les salariés et cadeaux pour les patrons. Tout cela est injuste et inefficace"

Jean-Christophe Lagarde, député Nouveau centre sur twitter: "Ils diront courageux,d'autres suicidaire,moi je dis Président.Son intérêt était de retarder ce qui est impopulaire,il choisi l'intérêt du pays".

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, en conférence de presse: "Le président a éclairé le chemin, avec des efforts mais avec un espoir"

Eric Besson sur Twitter: "Bilan de cette émission. On aura un très beau match. Et il est loin d'être plié. Exciting".

Jean-Marie Le Guen, député PS sur twitter: "Sarkozy prône la sincérité mais refuse de dire la vérité aux Français sur sa candidature".

François Rebsamen, sénateur PS à l'AFP: "Nicolas Sarkozy a tenté en vain, ce soir d'endosser les habits du Capitaine Courage, mais il faisait penser aux médecins de Molière qui, a force de saignées, achevaient le malade qu'ils étaient censés guérir"

Florient Philipot, Front national sur BFM: "Il aurait pu avoir la décence de se présenter officiellement. Il a ciblé lui-même l'échec de sa politique. Les Français vont être mangés à la même sauce que les Grecs et les Portugais"

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