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Suspendue du groupe Les Républicains à Paris pour des impayés de cotisations, Dati "refuse de soutenir le train de vie d'élus"

La députée européenne doit s'acquitter de 6 500 euros au groupe Les Républicains au Conseil de Paris. La maire du 7e arrondissement a affirmé dans la foulée, lundi, qu'elle souhaitait quitter le groupe avant le terme de la procédure d'expulsion.

Article rédigé par franceinfo
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La maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati, le 6 octobre 2014, lors de l'inauguration du nouveau plancher de verre de la Tour Eiffel. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

La menace planait depuis le 1er juillet. La sanction est désormais actée. Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, a été suspendue du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, lundi 14 septembre, selon L'Opinion.fr (article payant). "A l'unanimité du bureau du groupe, Rachida Dati est depuis ce matin suspendue du groupe Les Républicains de l'Hôtel de Ville de Paris", rapporte le site du journal. 

En cause, les impayés de cotisation de l'élue, qui doit s'acquitter de 6 500 euros. "L'ex-garde des Sceaux va recevoir une convocation pour une réunion contradictoire avant un mois, le temps, si elle le souhaite, de se mettre en règle, poursuit le site. Si celle-ci ne le fait pas, elle sera alors définitivement exclue au terme d'une procédure contradictoire."

"Elle ne veut pas financer les déjeuners" de NKM, selon son entourage

Mais l'ancienne ministre ne semble pas se soucier de cette mise en garde, au contraire. Selon Le Scan du Figaro, "elle a aussitôt demandé que la procédure d'exclusion définitive du groupe soit engagée. Sans attendre le 1er novembre", date butoir de la procédure. La députée européenne LR, qui compte un certain nombre d'inimitiés au sein de la droite parisienne, à commencer par Claude Goasguen et Nathalie Kosciusko-Morizet, fustige "les propos inadmissibles à son encontre", d'après Le Scan.

Sur Twitter, elle a ironisé sur sa situation ("Allez, encore un petit effort pour mon exclusion !"). Rappelant qu'elle est "à jour de ses cotisations" au niveau national et à la fédération LR de Paris, elle indique qu'elle "refuse de soutenir le train de vie de certains élus du groupe". Qui vise-t-elle ? Selon son entourage, cité par Le Scan, NKM est sa cible principale : "Elle ne veut pas financer les chauffeurs et les déjeuners" de Nathalie Kosciusko-Morizet.

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