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Quand les écologistes se déchirent sur la présidentielle

Quel avenir pour le rassemblement des écologistes? Une question au cœur d'une convention nationale d'Europe Ecologie organisée hier à Paris. Plus de 600 personnes ont participé aux débats. Des débats animés par quelques règlements de compte, dans la perspective de la présidentielle. Daniel Cohn-Bendit a ainsi traité de "crétin" le numéro 2 des Verts, qui s'était moqué d'une éventuelle candidature d'Eva Joly.
Article rédigé par franceinfo
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A l'origine de ces désaccords publics, des déclarations volontairement provocantes de Jean-Vincent Placé, le numéro 2 des Verts. Non seulement il estime que la question de la structuration d'Europe Ecologie est un
“bide total” mais il a ironisé sur l'éventualité d'une candidature à la présidentielle d'Eva Joly, qu'il aurait qualifié de "vieille éthique".
Des propos qui ont fait sortir de ses gonds Daniel Cohn-Bendit: “C'est un crétin.”

“Crétin, ce n'est pas grave, çà...”

Et ainsi de suite, Cécile Duflot prenant la défense de son numéro 2, “est-ce que moi j'ai le droit de ne pas être hypocrite?”. Jean-Vincent Placé lui semble ne rien regretter: “Je préfère klaxonner un petit peu avant le mur plutôt que de prendre le mur...”

Ce n'est pas la première fois que Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit affichent ainsi leurs divergences. Rien ne dit pourtant que leur alliance ne durera pas. La "transmutation" des écologistes - la formule est de la secrétaire nationale des Verts, ne pouvait pas se régler d'un simple coup de baguette magique.

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