Quand les écologistes se déchirent sur la présidentielle
A l'origine de ces désaccords publics, des déclarations volontairement provocantes de Jean-Vincent Placé, le numéro 2 des Verts. Non seulement il estime que la question de la structuration d'Europe Ecologie est un
“bide total” mais il a ironisé sur l'éventualité d'une candidature à la présidentielle d'Eva Joly, qu'il aurait qualifié de "vieille éthique".
Des propos qui ont fait sortir de ses gonds Daniel Cohn-Bendit: “C'est un crétin.”
“Crétin, ce n'est pas grave, çà...”
Et ainsi de suite, Cécile Duflot prenant la défense de son numéro 2, “est-ce que moi j'ai le droit de ne pas être hypocrite?”. Jean-Vincent Placé lui semble ne rien regretter: “Je préfère klaxonner un petit peu avant le mur plutôt que de prendre le mur...”
Ce n'est pas la première fois que Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit affichent ainsi leurs divergences. Rien ne dit pourtant que leur alliance ne durera pas. La "transmutation" des écologistes - la formule est de la secrétaire nationale des Verts, ne pouvait pas se régler d'un simple coup de baguette magique.
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